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vendredi 28 février 2020

Erdogan se prend une branlée méritée des Russes et se venge sur... la débile UE

Les lecteurs de ce blog me reconnaîtront ce mérite : je n'ai cessé d'écrire que le retournement supposé d'alliance de la Turquie n'était qu'une foutaise.

Le sultan islamiste s'est pris une branlée méritée pour son expansionnisme en Syrie et se retourne maintenant vers les Européens pour les faire chanter - ça a si bien marché les dernières fois ! - et chougner à l'OTAN pour que les gens qu'il insulte à longueur de journée, qu'il méprise, qu'il ne cesse de provoquer lui viennent en aide, en déclenchant l'article 4 du pacte atlantique.



Et maintenant on fait quoi, avec ce brillant résultat de la diplomatie de nos nains, les Sarko, Hollande, Kouchner, Juppé, Fabius, Ayrault, Le Drian, pour qui la priorité était d'armer les terroristes, devenus depuis supplétifs de la Turquie islamiste et expansionniste, contre le vilain Assad soutenu par la méchante Russie?

Et maintenant on fait quoi, après que l'imbécile Merkel a créé l'appel d'air à migrants, puis arrosé des milliards du contribuable européen le gentil islamiste Erdogan pour qu'il puisse continuer à nous faire chanter ?

Rappelez-vous les chroniques du député européen LREM Guetta, avec sa clairvoyance habituelle, vous faisant rentrer dans la tête, sur la radio prétendument de service public, que l'AKP d'Erdogan n'est qu'un inoffensif équivalent de la démocratie chrétienne allemande, dont ledit Guetta n'est jamais fatigué de lécher les semelles.

Nous avons été bien peu à alerter, depuis des lustres, sur l'expansionnisme islamiste turc à Chypre, en Egee, dans les Balkans, en Syrie, en Libye, un expansionnisme dont l'arme migratoire est une des armes privilégiées.

Et maintenant on fait quoi ? On laisse Erdogan déverser ces "pauvres gens" sur les îles grecques pour déstabiliser un peu plus ce pays que la Germano-Europe écorche systématiquement depuis 10 ans ? On continue à écouter les idiots utiles de l'humanitaire, à obéir à leurs stupides injonctions prétendument morales, alors qu'ils sont les alliés objectifs de l'islamo-expansionnisme turc ? On accepte la mise en oeuvre de l'article 5 du pacte atlantique, alors qu'on a laissé entrer en Syrie la Turquie, pour qu'elle y occupe une partie du territoire d'un Etat souverain avec l'aide de terroristes islamistes ?

En attendant la réponse de l'OTAN, des "pauvres gens" - en jean très propres et baskets griffées tout juste sorties de leur boîte, avec des sacs à dos de marque très mode et des téléphones portables dernier cri, avec des masques même, pour se protéger du coronomachinchose dans cette Europe dégénérée qu'ils ùéprisent autant qu'Erdogan -, des supplétifs, volontaires ou non, de la politique expansionniste de la Turquie islamiste se pressent à la porte des bus Erdogan obligeamment mis à leur disposition pour les véhiculer jusqu'à la frontière grecque ou aux points d'embarquement.

Ils sont déjà mille sur la frontière de l'Evros.

Rappelons qu'à l'issue des guerres de 1912-1922, la Grèce a été obligée de rétrocéder, au traité de Lausanne, un triangle situé sur la rive grecque du fleuve Evros qui fait une barrière naturelle au passage entre Turquie et Grèce. Cette zone a toujours été considérée par l'Etat-major grec comme un talon d'Achille qui permet de lancer une offensive sur la frontière sans avoir à traverser le fleuve.

Alors les belles âmes et les no border de tout poil, prétendus humanitaires aux injonctions prétendument morales qui n'êtes que les idiots utiles et les auxiliaires, conscients ou non, de l'expansionnisme turco-islamiste, vous avez compris, cette fois, que ce mouvement migratoire est entièrement manipulé par un politique pervers dont vous faites le jeu ? Non, bien sûr, ces gens-là ne comprennent ni n'apprennent jamais rien !

NB les article 4 et 5 du traité de l'Atlantique nord. Article 4 Les parties se consulteront chaque fois que, de l'avis de l'une d'elles, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique ou la sécurité de l'une des parties sera menacée.

Article 5 Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.

Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.

jeudi 27 février 2020

Lesbos et Chios (suite et pas fin)

J'attendais avec impatience la réaction de mon très cher ami Panagiotis Grigoriou. Elle a commencé à arriver sur Facebook - en attendant son papier de blog - et elle est à la hauteur de mes attentes. C'est ce qu'il fallait écrire aujourd'hui :

"Les armes ont parlé. Les citoyens des îles grecques de l’Égée orientale, notamment ceux de Lesbos et de Chios ont fait usage de leurs armes à feu, fusils de chasse pour l’instant, après avoir été sauvagement agressés, tabassés, gazés par les compagnies de MAT, les CRS grecs, lesquelles ont eu l’idée fatale de faire usage de leurs armes de service, si ce n’est que pour de soi-disant sommations.

Forces de l’ordre que le gouvernement du salopard politique Mitsotákis a dépêché sur place pour briser la résistance populaire et nationale devant la décision gouvernementale de construire sur ces îles, quatre villes...nouvelles pour migrants musulmans que la Turquie nationaliste et islamo-totalitaire rejette sur les îles dans le but à terme, de remplacer la population et ainsi occuper un jour la mer Égée.

La Police que "l’Allemand" Mitsotakis veut prétorienne a été finalement humiliée, les habitants ont exécuté un plan naturel et ancestral de maquis encerclant les policiers, lesquels ont été tabassés comme jamais auparavant en Grèce jusque-là. C’est en réponse à la violence alors inouïe et gratuite exercée contre la population locale la veille par ces mêmes policiers."

A cela il faut ajouter que la nuit dernière a eu lieu une discussion orageuse au téléphone, entre le président de région des îles de l'Égée septentrionale et Athènes. Le président de cette région (Lesbos est une île de tradition de gauche, avec un parti communiste fort...), élu au suffrage universel direct au printemps dernier, Kostas Moutzouris, appartient au parti de droite majoritaire du Premier ministre Mitsotakis et c'est lui qui a rendu publique, ce matin, cette conversation.

Moutzouris y affirme son entière solidarité avec la population, il condamne vertement la politique du Premier ministre et les moyens employés, précise qu'il s'agit de répondre à une armée d'invasion manipulée "d'en face", ajoute qu'on peut le foutre en taule et ça se termine par des échanges d'insultes, le président de région indiquant en substance que le Premier Ministre peut aller se faire foutre.

Athènes, apparemment en rage, a annulé la réunion de concertation annoncée hier avec les élus locaux et exige des excuses du président de région qui répond qu'il ne voit pas de quoi il devrait s'excuser...

Rappelons que la majorité du gouvernement à l'Assemblée est de 8 voix et que les îles orientales, du Dodécannèse où je vis jusqu'à Lesbos ont donné sept députés à la Nouvelle Démocratie au pouvoir... Les démissions de cadres et d'élus locaux de la ND dans ces îles donc être indifférentes au pouvoir.

Rappelons aussi que Moutzouris est un fidèle de l'ancien Premier ministre de droite Antonis Samaras, beaucoup plus chatouilleux que le clan Mitsotakis sur la question nationale. Ainsi Samaras avait-il quitté le gouvernement du père de l'actuel Premier ministre où il détenait le portefeuille des Affaires étrangères, en 1992, en opposition avec la ligne conciliante de Mitsotakis à l'égard de Skopje. Il avait alors quitté la Nouvelle Démocratie, fondé son parti, fait tomber le gouvernement et perdre les élections législatives à Mitsotakis en 1993. Et de fait si la fille et le fils de Mitsotakis avaient été nommés ministres par Samaras, devenu président de la ND en 2009 puis Premier ministre en 2012, Samaras n'a eu aucun lot de consolation après les dernières législatives, alors qu'on l'attendait commissaire grec à Bruxelles ou dans quelque autre poste honorifique... Règlement de comptes internes à la ND ? Sans doute aussi.

En tout cas, les MAT ont quitté Lesbos et Chios ce matin, sous les huées de la foule et non sans tabasser quelques citoyens venus les assaisonner d'injures lors de leur départ... Il semble même que ces policiers - qui évoquent par leur violence sans retenue ceux de Macron - s'en soient pris aussi à des policiers maritimes qui, eux, semblent s'être mis du côté du peuple.

C'est un revers de taille pour le gouvernement qui a perdu le contrôle de la situation ; et c'est, pour tous ceux qui refusent, à travers le pays, les relocalisations de migrants déversés par la Turquie sur le pays, un signal fort.

A suivre !

mercredi 26 février 2020

Lesbos et Chios (suite)

La nuit et la journée ont vu la situation évoluer rapidement...

Répression sauvage : à Lesbos, les grenades des MAT (CRS) foutent le feu à la forêt ! C'est l'Union européenne ! il ne lui reste plus comme argument que la matraque, les gaz, les grenades, la violence brute contre les peuples...

Jusqu'à aujourd'hui, seule la presse locale relaye les infos sur la véritable insurrection citoyenne contre l'invasion migratoire manipulée d'Ankara et que le gouvernement conservateur essaye de museler avec une brutalité comparable ou supérieure à celle de la tyrannie Macron contre les Gilets jaunes.Mais la situation s'est dégradée si rapidement aujourd'hui que la véritable censure des medias nationaux a sauté.

Ainsi, à Lesbos, des manifestants sont entrés dans l'hôtel où sont cantonnés des MAT (CRS), ils ont envahi une chambre, jeté les affaires des policiers (absents) par la fenêtre, et mis le feu auxdites affaires. Par ailleurs, deux MAT ont été blessés par des tirs de chevrotine. Et ce soir un cantonnement de MAT serait assiégé par plus de 1500 citoyens en colère... dont certains armés. Tandis que les élus locaux du parti de droite au pouvoir ont déclaré démissionner de ce parti et que l'ensemble des responsables politiques de ce parti à Samos en font autant. C'est assurément la première crise que le Premier ministre Mitsotakis doit affronter et elle s'annonce redoutable.

Du coup, la presse annonce que Mitsotakis, jugeant la situation hors contrôle, aurait décidé le retrait des (ou d'une partie des) MAT des deux îles... mais ce soir des photos circulent de l'embarquement au Pirée de véhicules blindés et de renforts.

Au-delà de l'événementiel, la situation explosive d'aujourd'hui vient de loin.

Syriza a endormi la société, empêchant que la colère contre l'inacceptable imposé au peuple grec depuis dix ans ne coagule sur la question sociale.

Il a laissé une situation catastrophique sur le plan économique et social, contrairement à ce que serinent les medias occidentaux.

Il a accepté tous les Diktats de Berlin et Bruxelles, sur la question de l'invasion migratoire manipulée par Ankara, comme sur les autres questions...

Il a laissé pourrir la situation, dans les camps et autour, avec un mélange d'angélisme et d'amateurisme.

Et le gouvernement conservateur depuis l'été... n'a rien fait d'autre !

Ce qui advient aujourd'hui, c'est que la colère accumulée depuis dix ans coagule sur la question migratoire qui met en jeu l'identité de la nation, avec le plus de violence là où la situation est la plus dégradée, mais bien au-delà et jusque dans les profondeurs du pays où les villes et les villages, dépeuplés par la politique européenne qui a fait partir 500000 Grecs au moins en 10 ans, bondir la mortalité et s'effondrer la natalité, refusent l'installation de populations allogènes... Et de surcroît musulmanes dans un pays qui va, l'an prochain, célébrer les 200 ans du début de sa guerre de libération contre un empire musulman.

L'UE est le principal responsable de ce qui va advenir, Ankara est le détonateur, la classe politique grecque qui trahit la nation depuis 10 ans en se faisant, une fois de plus dans l'histoire grecque, le relais d'une domination étrangère, est la mèche qui va jusqu'au baril de poudre.

J'attends avec impatience le prochain papier de l'ami Panagiotis Grigoriou sur son blog greekcrisis !!!

mardi 25 février 2020

A Lesbos et à Chios

A Lesbos et à Chios ont lieu en ce moment des manifestations de masse contre le débarquement de matériaux et de moyens techniques destinés à la construction de bâtiments à destination des migrants, et non des réfugiés, que la Turquie fait de nouveau déferler sur ces îles depuis des semaines.

Les habitants qui, depuis des années, subissent cette pression, migratoire qui n'a rien de spontanée et qui doit tout à la politique expansionniste d'Erdogan - auquel l'UE, sous injonction allemande, a filé des milliards -, ne la supportent plus et refusent la pérennisation et l'aggravation continues de la situation.

Manifestement, dans le silence des médias nationaux et internationaux, ces manifestations populaires font l'objet d'une répression d'une brutalité inédite avec un usage massif de gaz (largués par hélicoptères ? selon certains témoignages... à vérifier).

Une fois de plus, les politiques de "l'Europe c'est la paix", car c'est bien de politique européenne qu'il s'agit dans cette affaire migratoire (des scélérats accords de Dublin, de l'irresponsable politique allemande qui a consisté à faire payer le maître-chanteur turc par le contribuable européen, de l'inqualifiable politique européenne qui consiste à étrangler les Grecs d'une main, à payer les Turcs de l'autre, et à détourner la tête pour ne pas voir ce qui se passe ici), conduisent à une répression qui n'a plus rien à voir ni avec l'Etat de droit ni avec le maintien de l'Ordre.

L'Union européenne était une dictature molle, elle devient chaque jour davantage une dictature tout court.