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jeudi 31 mars 2016

Festival d'Athènes (suite) : les artistes grecs scandalisés

L’annonce du programme du festival d’Athènes (voir mon post d'hier) suscite une levée de boucliers chez les artistes grecs, scandalisés par cette manifestation d'un incroyable impérialisme culturel sous le haut patronage d'un ministre Syriza, Baltas, qui a a osé déclarer que l'annonce du programme faite au Pirée était une manière de montrer que les artistes du festival d'Athènes étaient aux côtés des réfugiés et, qu'avec son nouveau directeur, Jan Fabre, c'était "l'esprit de Spinoza" qui arrivait en Grèce.

Ou bien ce type est inconscient, ou bien...

En tout cas, les réactions d'artistes grecs ne cessent plus depuis hier et ils ont décidé de réagir collectivement en se retrouvant demain au Théâtre Sfendoni pour organiser une riposte.

Les actrices Olias Lazaridou et Anna Kokkinou ont déclaré "avoir honte de ce qui se passe", la première dénonçant la "vision colonialiste" de Jan Fabre...

L'acteur et metteur en scène Nikos Karathanos déclare : "Le festival était une fête, une réunion du monde entier. Et maintenant, il devient un club fermé où on rejette les Grecs."

"Pourquoi ne pas mettre le flamand en seconde langue ?…" demande la metteur en scène Angela Brouskou…

Quant à l'acteur et metteur en scène Argyris Khafis, il dénonce : "On coupe les productions grecques de fait, alors que plus de 500 personnes ont perdu un emploi au moment où le taux de chômage de la profession est de 90%… et que la plupart survivent l’hiver avec les 3000 euros gagnés l’été au festival."

Et le compositeur Christos Leondis, dans une lettre au ministre Baltas, lui fait part de son mépris face à l’insulte que représente ce détournement du festival.

J'y ajoute la réaction de Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, qui vient elle aussi, comme son mari, du milieu artistique, qui connaît tout des galères des artistes grecs depuis l'effondrement du pays organisé par l'Union européenne sous hégémonie allemande, et qui a dirigé Les Grecs contre l'austérité, Il était une fois la crise de la dette, dont j'ai eu l'honneur d'écrire la contribution conclusive, dans laquelle j'évoquais l'hypothèse du cynisme complet du groupe dirigeant de Syriza, une hypothèse chaque jour plus vraisemblable...

"Ce qui se passe autour du Festival d'Athènes est honteux. Un festival prestigieux, dans un pays où la culture est un mode de vie malgré la crise, un festival qui a présenté ces dernières années de grands moments d'émotion esthétique, devient l'apanage d'un cuistre qui commence par s'attribuer de nombreux spectacles et subventions personnellement, en excluant les créateurs grecs pourtant internationalement reconnus et parfaitement à la pointe de la scène internationale, pour favoriser les petits culs régionaux belges. Seulement belges. La honte. Le copinage dans toute sa splendeur, doublée d'une incompétence crasse et d'un colonialisme idéologique et artistique qui en dit long, aussi, sur la nullité du ministère de tutelle, coupable à 100% de ce choix pourri.

À elle toute seule, cette affaire du Festival d'Athènes mérite une grève générale illimitée des artistes grecs et des autres."

mercredi 30 mars 2016

Festival d'Athènes, stade suprême de l'impérialisme... européen ???

Gramsci analysait l'unification italienne comme l'annexion du Sud par le Nord, entraînant sa colonisation, son appauvrissement et finalement sa dépossession de lui-même.

Sous couvert d'Union européenne, c'est en réalité ce qui se passe aujourd'hui entre le Nord et le Sud de cette soi-disant union.

J'apprends ce matin par un message d'un de mes amis Facebook grec, Dimitris Alexakis, que Jan Fabre (directeur artistique de fait du Festival d'Athènes) a annoncé hier qu'il n'y aurait (à trois pièces antiques près, programmées par le Théâtre National) pas de productions théâtrales grecques au Festival d'Athènes cet été : l'essentiel du programme sera couvert par des productions belges."

Depuis six mois, le gouvernement tsipriote a multiplié les limogeages de directeurs de grandes institutions culturelles qui généralement avaient des bilans assez flatteurs et faisaient plutôt consensus... pour les remplacer par des gens qui doivent plus au clientélisme qu'à leurs talents éclatants, Syriza montrant ainsi qu'il n'a probablement jamais eu l'intention de changer le système en quoi que ce soit, mais seulement d'occuper la place d'un système partisan effondré et d'en tirer les profits.

Le passé de l'Anversois Jean Fabre avait néanmoins laissé quelques espoirs à certains que le festival d'Athènes reste fidèle à sa réputation de création, bien que beaucoup de Grecs se soient aussi étonnés qu'on ait jugé aucun de leurs compatriotes digne de diriger cette manifestation...

Las ! Le ministre syriziste Baltas et Fabre ont annoncé hier que la programmation du directeur viré était purement et simplement annulée, puis, sans rire, que le "focus" du festival d'Athènes pour les 4 prochaines années serait : "Qu'est ce que ça veut dire aujourd'hui d’être Belge?" Conséquence immédiate donc : aucun spectacle d'aucun créateur grec cette année, alors que la scène grecque est des plus vivantes, animée par une multitude de troupes et d'artistes de renommée internationale et qui, depuis six ans, ont de plus en plus de mal à survivre, jouant parfois de manière bénévole... Et les années suivantes ? On accordera royalement un quota de 30% maximum d'artistes grecs "qui seront soutenus sous la forme de... workshops - pour apprendre au contact de leurs collègues flamands ?" se demande le Français d'Athènes Jacques Spohr.

Merci not'bon maître de faire un peu la charité aux artistes de la colonie !

Mari Mari-Mai Corbel, que j'ai connue à Marseille, fin 2014, lorsque j'ai été invité par le MUCEM pour une série de débats autour de la crise grecque, est une amoureuse de la Grèce, d'un Grec, de la culture, c'est aussi une artiste qui écrit désormais de passionnantes chroniques grecques dans la revue en ligne Diacritik. Elle est partie s'installer à Athènes peu après notre rencontre à Marseille, nous partageons de nombreuses convictions,, bien des sentiments et des perceptions. Lors de la nomination de Fabre, elle était de ceux qui espéraient ; aujourd'hui, je lis d'elle ce commentaire du programme qu'elle a reçu hier :

"Lorsque je l'appris, j'ai très imprudemment pensé que c'était une bonne nouvelle pour la création ici. Bien mal m'en a pris. C'est un véritable scandale. L'Anversois vient se pavaner ici en raflant les fonds du festival qui étaient une des rares sources de subvention pour la création grecque. Et la sert sur un plateau d'argent à des Belges. Enfin disons à la Flandre. Ou plus précisément à ses potes. (...) Il n'entend même pas ce que l'expression de guerriers étrangers sur un sol aussi sensible peut vouloir dire. Tout un blabla, un fatras où il assure que 30 % maximum de la programmation sera réservé aux artistes grecs à partir de 2017. C'est que le pauvre chéri ne connaît pas ces fameux artistes grecs (mais où se cachent-ils ?) et qu'il veut sélectionner les meilleurs (toute une mentalité), il parle d'ailleurs moins d'artistes grecs que de young greek artists. A partir de quel âge sort-on de cette catégorie ? Passons. Le meilleur c'est qu'il veut sincèrement les aider : cette année il va en sélectionner 50 (comment ?) pour leur offrir des billets de théâtre !!!!!!! (qu'ils se déprovincialisent un peu, hein) et leur permettre d'assister à de célestes master classes dirigées par de grands esprits genre la vieille Teresa. Ça c'est ce qu'il appelle l'aide structurelle et financière !!!!! rien en production, mais rien, midden! Comme si ici on était dans la cambrousse. Les artistes que je connais sont tous allés dans des écoles à Londres, New York, en France, en Allemagne, ont tissé des liens dans toute l'Europe... et ont bien évidemment déjà vu du Jan Fabre (une fois ça suffit, on a vite compris la musique). C'est pas tout : Jan Fabre vient en Grèce, donc le théâtre en Grèce, hein, c'est la TRA-GE-DIE. Donc d'ici 2019 il va nous en remettre une couche. Puis c'est pluridisciplinaire : des acteurs grecs vont devoir se taper des textes belges (un bel échange en perspective). Les plasticiens grecs vont devoir également se taper les plasticiens belges qui vont carrément avoir une exposition à leur honneur à l'ouverture du nouveau musée contemporain. Je finis sur la perle ; Jan Fabre va venir montrer ce qu'est l'Europe aux Grecs. Ben oui : des gens qui viennent piller la Grèce sous couvert de grandes idées (il arrive même à placer le multiculturalisme dans un langage religieux de "promesse"). Sinistre imbécile ! Gros flandrois suffisant ! Barbare inculte ! Sac ranci de préjugés ! Gros lourd ! Ah j'oubliais, il va nous fourguer Isabelle Huppert aux cachets faramineux dans Epidaure, en 2019 je crois !!!!!"

Combien de spectacles des Grecs pourraient-ils monter avec son seul cachet ?

Eh bien voilà, on est désormais fixé. La politique de Syriza est une réussite aussi éclatante dans le domaine culturel que dans les autres.

vendredi 25 mars 2016

25 mars, les Grecs se soulèvent

25 mars, les Grecs se soulèvent contre la domination ottomane... et leurs "élites" qui s'en étaient faites le relai.

Ce soulèvement a eu bien des précurseurs et, je tente, dans La Grèce et les Balkans, d'en dégager les logiques de long terme.

Le roman national grec en a retenu deux. On les voit, sur cette litho très populaire, dont il existe de multiples versions, en train d'aider la figure allégorique de la Grèce à se relever.

A gauche, on voit Adamantios Koraïs, intellectuel exilé dans la France révolutionnaire, donna une édition des antiques dans la langue grecque moderne, en tentant une synthèse entre la langue du peuple et la langue savante, dite pure, des élites. Il appela les Français à aider les Grecs à se libérer et, répondant à la condamnation de la Révolution par l'Eglise orthodoxe, il publia notamment des Instructions fraternelles, datées de l’an I de la liberté, dans lesquelles il stigmatisait « l’oppression intérieure » des Grecs par « les notables et le haut clergé », qui pérennisait la tyrannie turque.

A droite, il s'agit de Rhigas Velestinlis, traducteur en grec de nombre des auteurs des Lumières, constitua une société secrète destinée à préparer une insurrection des Balkans, dont les membres appartenaient à toutes les nationalités. Il traduisit La Marseillaise, composa des paroles grecques pour La Carmagnole. Il élabora aussi un projet de République hellénique étendue à toutes les nationalités des Balkans qui y disposeraient de droits égaux, où seraient reconnus le droit de résistance à l’oppression et des droits économiques et sociaux fort concrets comme l’éducation des filles, un « crédit » accordé par l’État aux inactifs, l’interdiction pour les patrons d’insulter ou de frapper leurs employés, etc., et qui serait fondée sur l'exercice de la souveraineté à travers un suffrage universel exercé par les "hommes et femmes, nationaux et non nationaux".

Rhigas, mourut étranglé le 24 juin 1798, avec sept de ses compagnons, sur ordre du sultan, dans la forteresse de Belgrade, après avoir été livré aux Turcs par les Autrichiens.

L'Autriche qui, quelques années plus tard, après la victoire sur la France de Napoléon, sera l'organisatrice et le coeur de l'Union européenne de l'époque, qui se nomme alors la Sainte Alliance. Si bien que, lorsque le peuple grec se soulève, en 1821, et qu'il il se tourne vers l'Europe occidentale pour obtenir une aide, au nom de la solidarité entre chrétiens, le chancelier autrichien Metternich, chef de cette Union européenne, auquel obéit servilement par la France des Bourbons restaurés, écrit à son ambassadeur à Saint-Pétersbourg, le 28 janvier 1822 :

« Quelle que soit la différence entre ses causes anciennes et permanentes, et celle des révolutions que la grande alliance a été appelée à combattre dans le cours salutaire de son existence,le soulèvement des Grecs n’en a pas moins puisé son origine directe dans les menées de la faction désorganisatrice qui menace tous les trônes et toutes les institutions ».

En conséquence, précisera-t-il, l’insurrection des Grecs se trouve « hors de la civilisation ; que cela se passe là-bas ou à Saint-Domingue, c’est la même chose ».

Aussi convient-il de laisser le sultan rétablir l’ordre chez lui : « Il y a, en Grèce, trois cent mille têtes à couper », dira-t-il avant d’écrire que, de toute façon « par delà nos frontières orientales, trois ou quatre cent mille individus pendus, égorgés, empalés, cela ne compte guère ! »

Aux congrès de la Sainte Alliance - le Conseil européen de l'époque - à Laybach (Ljubjana, 1821) puis Vérone (1822), les Grecs se feront donc éconduire sans ménagement.

Mais depuis, les choses ont bien entendu radicalement changé... n'est-ce pas ?!

Cette célébration du 25 mars avait pris, l'an dernier, une allure de libération. Depuis le 28 octobre 2011 (2e fête nationale commémorant le Non à Mussolini), qui avait vu une véritable révolte populaire (président de la République exfiltré en urgence de sa tribune, jeunes des écoles et universités, qui défilent ce jour-là, comme le 25 mars, drapeau en tête, tournant la tête à l'opposé des officiels et leur adressant des mains aux doigts écartés, moutza, en signe de malédiction et d'insulte), les célébrations "nationales" étaient étroitement encadrées, réservées à un public choisi dont on était sûr, à l'abri de barrières et de policiers bouclant les périmètres "sensibles".

Du coup, pour le 25 mars 2015, le gouvernement Syriza-Grecs indépendants avait-il communiqué largement sur le fait que la fête nationale redevenait celle du peuple, un peuple confiant dans son gouvernement, un gouvernement qui, de nouveau, défendait, sans concession, les intérêts du peuple et de la nation.

Patatra.

Ce premier 25 mars d'après la capitulation Tsipras/Kamménos se déroule dans un climat de défiance généralisé du peuple pour les élites qui l'ont trahi, de discrédit du politique, de paupérisation qui s'accélère sous l'effet du mémorandum Tsipras, de submersion de pays par le mouvement migratoire organisé par Erdogan et sponsorisé par l'UE sous la schlag de Merkel... qui a conduit Tsipras et Kamménos jusqu'à entériner l'arrivée de policiers turcs dans certaines îles grecques - en plus des habituelles violations de l'espace aérien et maritime.

Un 25 mars amer... dont deux dessins de presse, me semble-t-il, donne parfaitement le ton.

Le premier est de Panos Maragos, qui publie dans Ethnos, La Nation, de centre-droit. On y voit un des héros de la guerre d'indépendance, Kolokotronis s'adresser à un petit Tsipras qui tient une pancarte affichant le slogan des combattants de 1821 : La liberté ou la mort.

Kolokotronis : Mais pourquoi tu dois différer le soulèvement ?

Tsipras : Le Quartet revient après Pâques pour l'évaluation de nos propositions !

Le second et le troisième (parus dans le quotidien Avghi, L'Aube, quasi-organe de Syriza) sont de tanos Anastasiou.

Dans le deuxième, on voit un Grec passant une porte. Sur le panneau : Laybach - Congrès de la Sainte-Alliance.

La voix venant du Congrès : Nein soulèvement ! Liberté verboten !

La voix venant de l'extérieur : Basta Metternich !

Aucun rapport avec Schäuble bien sûr !

A Missolonghi, en 1826, les insurgés grecs soulevés sont assiégés depuis des mois. plutôt que de mourir de faim, ils décident finalement de tenter une sortie. Le quart des assiégés s'en sortira, les autres périront soit pendant les combats (ils ont peut-être été trahis par des Albanais combattant dans les rangs de l'insurrection) ; une des trois colonnes fera demi-tour, les défenseurs préférant se faire sauter dans la poudrière, avec femmes et enfants, et tuer les assaillants avec eux plutôt que de se rendre.

Une sortie serait un suicide ! Il vaut mieux de rester et de mourir de faim.

Aucun rapport avec l'euro bien sûr !

mercredi 16 mars 2016

Grèce : crise ou agonie gouvernementale ?

Ca va péter ? On va voir mais ça ne m'étonnerait pas.

Kamménos pourrait bien, en effet, choisir de faire tomber le gouvernement par l'ARYM, c'est-à-dire sur un sujet patriotique, lui qui a accepté de suivre le virage mémorandaire en épingle à cheveu de Tsipras, alors qu'il avait quitté le parti de droite Nouvelle Démocratie sur le refus... de la logique mémorandaire. En réalité, Kamménos et les Grecs indépendants, depuis, ne servent plus à rien, sinon à fournir sa quatrième roue au char de la capitulation syriziste de plus en plus secoué par les inconséquences proturques de la chancelière du Reich européen et la transformation de la Grèce en camp de concentration pour migrants déversés par Erdogan afin de faire monter les enchères.

En réalité, la logique serait aujourd'hui que Syriza gouverne avec la droite et le PASOK puisqu'ils ont le même programme : appliquer loyalement les mémorandums. Sauf si la droite, désormais dirigée par le fils de Mitsotakis le Vieux et frère de Bakoyannis, qui est surtout l'homme de Berlin et donc de Bruxelles, mouillé jusqu'au cou dans l'affaire Siemens, pense pouvoir gagner les élections. Ainsi serait achevée la mission historique de Syriza : avoir fait lever l'espoir pour faire la démonstration qu'il n'existait pas d'autre politique et ramener la droite au pouvoir en moins de deux ans.

TINA. Rideau.

Dès septembre, j'ai écrit que la 6e Vouli élue en 9 ans n'irait pas au bout de son mandat et quelle ne passerait probablement le printemps. On va voir.

samedi 12 mars 2016

Escroqueries intellectuelles et politiques

Tsipras vient en France.

A propos de la loi El-Khonnerie, il se déclare contre la précarité du travail, qu'il applique et aggrave chaque jour en Grèce, parce qu'elle a échoué partout où elle a été appliquée.

Puis, du même pas, il se rend au "sommet" des sociaux-démocrates (donc Tsipandréou serait social-démocrate... les Grecs seront heureux d'apprendre qu'il va donc adhérer au PASOK) convoqué par celui que naguère il appelait Hollandréou, avec Moscovici, Renzi, papa Schultz, Sigmar Gabriel, le vice-chancelier de Merkel, et consort... lesquels ont fait de la "flexibilisation du travail" et de la "modération salariale", l'alpha et l'oméga de leur politique économique et antisociale, puisque, dans à l'intérieur de l'euro (qu'on ne saurait remettre en cause et qu'on ne peut réformer parce qu'il sert exactement à ce pour quoi il a été conçu : précisément à obliger à la flexibilisation du travail et à la modération salariale), ce sont les seules variables d'ajustement...

Vous la voyez bien, là, la cohérence... de l'arnaque tsipriote ?

D'après les télés, Hollandréou ne serait pas d'accord sur les concessions à la Turquie en matière de droits de l'Homme et de visas.

Il ne serait donc plus d'accord avec ce qu'a accepté... Hollandréou au Munich devant la Turquie managé par la chancelière du Reich européen... il y a tout juste une semaine.

Autrement dit, Hollandréou ne serait plus d'accord avec lui-même...

Mais on ne doute guère qu'il parvienne, en fin de compte, à une synthèse avec lui-même.

Vous la voyez bien, là, la cohérence... de l'arnaque hollandaise ?