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vendredi 29 juillet 2016

Romaric Godin dans ses oeuvres

"Au jour" Romaric, pitié ! La responsabilité du FMI est mise au jour... et pas à jour, c'est son agenda qu'on met à jour. Mais qu'elle m'énerve cette faute !!!

A part cela le Romaric du jour, sur une des faces cachées de l'écorchage en règle des Grecs par l'UE et le FMI, est toujours aussi passionnant. Et accablant, et révoltant !!!

Lisez-le d'urgence, je vous garantis que vous ne serez pas déçu. Un échantillon ? "Le FMI a agi sous la pression des intérêts de certains pays de la zone euro, contre ses propres intérêts et a cherché pour cela à court-circuiter le conseil d'administration."

Il y a, ici ou là, des procès pour crimes contre les peuples qui se perdent... et, dans chacun de nos pays, il y a des procès pour haute trahison de ceux qui se sont faits le relais de ces politiques criminelles qu'il va, un jour, falloir mener.

vendredi 22 juillet 2016

Tsipras en amuseur public, Hollande en... lui-même, et l'UE en Sarraut

Il y a quelque temps, j'ai déjà parlé ici de la diversion du gouvernement dit de gauche radicale qui se trouve actuellement à la tête de la colonie germano-européenne de Grèce consistant à modifier la loi électorale en espérant ainsi que Syriza ne dégringolera pas tout-à-fait assez pour être indispensable à un gouvernement de coalition que la loi électorale a pour but de rencre nécessaire en toutes circonstances.

Cette loi à donc été adoptée hier.

Faute de pouvoir gouverner, puisque par ses capitulations en chaîne, Tsipras s'est entièrement mis dans la main de ceux dont il exécute servilement les décisions, le gouvernement soi-disant de gauche radicale amuse la galerie, grenouille, magouille et carambouille...pour faire croire qu'il existe encore.

Tout cela est n'a d'ailleurs strictement aucune portée puisque la loi électorale ne peut s'appliquer lors des prochaines élections et que la prochaine majorité abrogera probablement ce texte.

C'est tout juste lamentable...

L'est tout autant ce qui nous sert de chef de l'Etat qui atteint ces temps-ci un niveau de pathétique rarement vu depuis Albert Lebrun.

Ainsi aura-t-il suffi que Merkel - notre chancelière à tous - affiche sa compréhension à l'égard des délais jugés nécessaires par le nouveau Premier ministre de sa Majesté pour négocier le Brexit, que notre va-t-en guerre aux quatre coins de la planète, prêt à déclencher une guerre nucléaire contre ces salauds d'Anglais qui refusent de continuer à subir la dictature imbécile de Bruxelles, se contredise et s'aligne aussitôt. Piteusement.

Ca en deviendrait drôle si ça n'était pathétique, cette frénésie de soumission.

Reste notre ami et allié Erdogan... Devant la chape de plomb de la dictature islamofasciste qui s'appesantit chaque jour davantage sur le pays, la Commission européenne a fini par se fendre d'un communiqué exprimant... son inquiétude.

Le sultan en tremble de peur !

On aimerait, là aussi, pouvoir en rire... si ce n'était tragique. En réalité, mon ami Frédéric Farah m'a rappelé un discours dont je me souviens encore l'effet qu'il m'a fait lorsque, pour la première fois, j'ai entendu cette archive sonore. J'étais déjà passionné d'histoire, notamment celle du deuxième conflit mondial (moins que jamais il ne faut le qualifier de second, ce qui signifie qu'on exclut la possibilité d'un troisième).

Il s'agit du discours de réponse du président du Conseil, Albert Sarraut, à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler (1936), en contravention au traité de Versailles : "Nous ne laisserons pas placer Strasbourg sous le feu des canons allemands". Ensuite de quoi on ne fit rien.

Je suis certain d'avoir compris, en entendant cette voix pleine de résolution martiale, que la gesticulation conjuguée à la paralysie de la volonté conduit inéluctablement à la Catastrophe.

samedi 9 juillet 2016

Le gouvernement Syriza est en train de réussir... à couler ce qui reste du pays

On ne parle plus de la colonie du Reich où un gouvernement de gauche dite radicale exécute servilement la politique allemande : les impôts augmentent mais les recettes fiscales s'effondrent, les dépenses des ménages pour l'alimentation, dernier poste auquel on touche, se contractent désormais chaque mois de manière importante...

La plus grande chaîne de distribution, Marinopoulos, qui a racheté la franchise Carrefour lorsque ce chacal français a fui le pays dès les premiers mois de la "crise grecque", est en faillite. Un supermarché Marinopoulos aujourd'hui, c'est le bloc de l'Est des années 80 : rayons vides avec, de temps à autre, une rangée de canettes de Fanta pour tenter de combler les vides... Et avant hier, le patron de Jet Oil, société de distribution de carburant, s'est suicidé refusant la mise en faillite et le licenciement du personnel de toutes ses stations service.

15.435 entreprises ont fermé depuis le début 2016, en raison de la chute de la consommation interne, de la hausse des impôts, du manque de liquidités, et le quotidien Kathimerini annonce 200 000 faillites d'ici la fin de l'année. Car la récession ne nourrit que la récession, entraînant l'économie grecque dans une spirale sans fin de destruction de son potentiel productif dont les ravages s'amplifient chaque jour. On connaît ce phénomène : c'est celui qui a plongé les Etats-Unis dans la Grande Dépression, l'Allemagne dans le nazisme et le monde dans la guerre.

De plus, la saison touristique s'annonce catastrophique : le 15 juin, plus d'une centaine d'établissements n'avaient pas ouvert à Kos en raison de l'absence de fréquentation due en partie à l'afflux des migrants l'an passé, orchestré par la Turquie et encouragé par l'irresponsable (ou la machiavélique ? N'était-ce pas s'assurer ainsi de la docilité de Tsipras dont elle avait pu, par ailleurs, prendre la mesure de l'insignifiance ?) Merkel ; mais cela va au-delà : en plus de 10 visites depuis 43 ans, je n'ai jamais vu Delphes aussi vide - nous étions seuls au stade - et l'hôtelier nous a confirmé que la fréquentation était en chute libre. Ce soir, Panagiotis Grigoriou - de l'indispensable blog Greekcrisis : aidez-le, si vous le pouvez, par un don au site... c'est sur le côté droit... il en a vraiment besoin... pour survivre, il a dû accepter de faire une traduction qui lui revient à 3,5€ net de l'heure ! - m'écrit aussi que des amis, qui louent des chambres à Naxos, ont pour la première fois un carnet de réservation... vide. Seules les Iles Ioniennes semblent faire à peu près le plein et, dans le Nord, les mafieux turcs, bulgares ou roumains à lunettes noires et berlines allemandes à vitres fumées pullulent ; avec aussi quelques touristes "normaux" des mêmes pays, ainsi que des Tchèques, des Slovaques, des Serbes.

Hier soir, un vendredi, un 8 juillet, nous couchions à Néa Makri, sur la côte orientale de l'Attique, station balnéaire où les Athéniens venaient en ouiquende : les bars étaient assez fréquentés (mais il faut regarder de près ce que les gens "non Nomenklatura" consomment... une bière pour la soirée ?), le resto où nous avons mangé a eu deux tables dans toute la soirée : nous et une autre. On a demandé au patron comment allaient les affaires ; il nous a répondu que si nous revenions dans deux mois il serait probablement fermé. "Sur ce que je vous ai servi ce soir (2 karafakia d'ouzo, une grande bouteille d'eau, une salade d'aubergines, une grande assiette de friture, des courgettes frites... et la pastèque offerte, le tout pour environ 30 euros), 70 % va désormais à l'Etat, 30 % à mes fournisseurs. Si j'augmente, je n'ai plus de clients du tout ; si je n'augmente pas, je ne peux plus payer mes frais généraux. Et de toute façon, à moi ça ne me rapporte plus rien : je n'ai donc plus d'autre solution que de mettre la clé sous la porte."

Ca s'appelle simplement la déflation.

A part ça, la sortie de l'euro, l'an dernier, aurait été une catastrophe !... En réalité, après 3 ou 4 mois difficiles, la dévaluation aurait à la fois fait fondre la dette, relancé les exportations et rendu le tourisme attractif, freiné les importations, arrêté la destruction systématique du potentiel productif du pays et l'hémorragie des plus qualifiés dont le contribuable grec a payé la formation et sur lesquels l'Europe occidentale, les EU, l'Australie réalisent un véritable hold-up, en même temps que, derrière l'Allemagne qui se taille la part du lion, les Européens de l'Ouest pillent le pays, son patrimoine, ses terres et ses services publics privatisés à des prix de misère.

Chaque jour qui passe fait de Syriza une escroquerie de plus en plus monumentale.