Ca va péter ? On va voir mais ça ne m'étonnerait pas.

Kamménos pourrait bien, en effet, choisir de faire tomber le gouvernement par l'ARYM, c'est-à-dire sur un sujet patriotique, lui qui a accepté de suivre le virage mémorandaire en épingle à cheveu de Tsipras, alors qu'il avait quitté le parti de droite Nouvelle Démocratie sur le refus... de la logique mémorandaire. En réalité, Kamménos et les Grecs indépendants, depuis, ne servent plus à rien, sinon à fournir sa quatrième roue au char de la capitulation syriziste de plus en plus secoué par les inconséquences proturques de la chancelière du Reich européen et la transformation de la Grèce en camp de concentration pour migrants déversés par Erdogan afin de faire monter les enchères.

En réalité, la logique serait aujourd'hui que Syriza gouverne avec la droite et le PASOK puisqu'ils ont le même programme : appliquer loyalement les mémorandums. Sauf si la droite, désormais dirigée par le fils de Mitsotakis le Vieux et frère de Bakoyannis, qui est surtout l'homme de Berlin et donc de Bruxelles, mouillé jusqu'au cou dans l'affaire Siemens, pense pouvoir gagner les élections. Ainsi serait achevée la mission historique de Syriza : avoir fait lever l'espoir pour faire la démonstration qu'il n'existait pas d'autre politique et ramener la droite au pouvoir en moins de deux ans.

TINA. Rideau.

Dès septembre, j'ai écrit que la 6e Vouli élue en 9 ans n'irait pas au bout de son mandat et quelle ne passerait probablement le printemps. On va voir.