La nuit et la journée ont vu la situation évoluer rapidement...

Répression sauvage : à Lesbos, les grenades des MAT (CRS) foutent le feu à la forêt ! C'est l'Union européenne ! il ne lui reste plus comme argument que la matraque, les gaz, les grenades, la violence brute contre les peuples...

Jusqu'à aujourd'hui, seule la presse locale relaye les infos sur la véritable insurrection citoyenne contre l'invasion migratoire manipulée d'Ankara et que le gouvernement conservateur essaye de museler avec une brutalité comparable ou supérieure à celle de la tyrannie Macron contre les Gilets jaunes.Mais la situation s'est dégradée si rapidement aujourd'hui que la véritable censure des medias nationaux a sauté.

Ainsi, à Lesbos, des manifestants sont entrés dans l'hôtel où sont cantonnés des MAT (CRS), ils ont envahi une chambre, jeté les affaires des policiers (absents) par la fenêtre, et mis le feu auxdites affaires. Par ailleurs, deux MAT ont été blessés par des tirs de chevrotine. Et ce soir un cantonnement de MAT serait assiégé par plus de 1500 citoyens en colère... dont certains armés. Tandis que les élus locaux du parti de droite au pouvoir ont déclaré démissionner de ce parti et que l'ensemble des responsables politiques de ce parti à Samos en font autant. C'est assurément la première crise que le Premier ministre Mitsotakis doit affronter et elle s'annonce redoutable.

Du coup, la presse annonce que Mitsotakis, jugeant la situation hors contrôle, aurait décidé le retrait des (ou d'une partie des) MAT des deux îles... mais ce soir des photos circulent de l'embarquement au Pirée de véhicules blindés et de renforts.

Au-delà de l'événementiel, la situation explosive d'aujourd'hui vient de loin.

Syriza a endormi la société, empêchant que la colère contre l'inacceptable imposé au peuple grec depuis dix ans ne coagule sur la question sociale.

Il a laissé une situation catastrophique sur le plan économique et social, contrairement à ce que serinent les medias occidentaux.

Il a accepté tous les Diktats de Berlin et Bruxelles, sur la question de l'invasion migratoire manipulée par Ankara, comme sur les autres questions...

Il a laissé pourrir la situation, dans les camps et autour, avec un mélange d'angélisme et d'amateurisme.

Et le gouvernement conservateur depuis l'été... n'a rien fait d'autre !

Ce qui advient aujourd'hui, c'est que la colère accumulée depuis dix ans coagule sur la question migratoire qui met en jeu l'identité de la nation, avec le plus de violence là où la situation est la plus dégradée, mais bien au-delà et jusque dans les profondeurs du pays où les villes et les villages, dépeuplés par la politique européenne qui a fait partir 500000 Grecs au moins en 10 ans, bondir la mortalité et s'effondrer la natalité, refusent l'installation de populations allogènes... Et de surcroît musulmanes dans un pays qui va, l'an prochain, célébrer les 200 ans du début de sa guerre de libération contre un empire musulman.

L'UE est le principal responsable de ce qui va advenir, Ankara est le détonateur, la classe politique grecque qui trahit la nation depuis 10 ans en se faisant, une fois de plus dans l'histoire grecque, le relais d'une domination étrangère, est la mèche qui va jusqu'au baril de poudre.

J'attends avec impatience le prochain papier de l'ami Panagiotis Grigoriou sur son blog greekcrisis !!!