OD

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 17 mars 2013

Les Ombres du Levant de nouveau disponibles

Paru en 1996, épuisé depuis plusieurs années, mon premier roman, Les Ombres du Levant, est désormais de nouveau disponible, chez H&0, en version numérique pour tablette Kindle.

Pour vous donner envie :

Alors qu’il a élu domicile au-dessus d’un volcan de l’Égée, Alexandre Granier d’Hautefort se penche, au crépuscule de sa vie, sur sa jeunesse tumultueuse. Sans avoir rien perdu de ses convictions, il replonge dans ses carnets intimes, regardant avec détachement et humour les engagements, les amitiés et les amours qui ont fait de lui un homme libre. Un père qu’il déteste et la servante arabe qui l’a aimé comme le fils qu’elle n’a pas eu, l’attirance pour les garçons qu’il tente de refouler puis qu’il décide de vivre comme une chance, la passion pour un pervers manipulateur qui manque de le détruire, la longue et lumineuse histoire avec un officier anglais qui compte Kim Philby parmi ses amis… Un moment tenté par le fascisme, Alexandre a rallié la France libre. Il nous fait revivre sa guerre, où se mêlent le libertinage et l’admiration amoureuse pour une farouche partisane grecque, l’expérience de la captivité et du retour forcé dans la France de Vichy, les intrigues politiques dans une Alexandrie menacée par Rommel et le bonheur de risquer sa peau dans un maquis du Péloponnèse – la sensualité des paysages et des corps.

En 1996, Le Monde des Livres saluait ainsi Les Ombres du levant : « Tout, on trouve tout dans ce premier roman, mais contrairement à ce qui est habituel, on ne saurait en faire reproche à l’auteur, qui use de maints procédés littéraires, de la narration au journal intime en passant par le style épistolaire. (…) Un texte dense, varié, passionnant. ». H&O, qui a publié les cinq autres romans d’Olivier Delorme ("Le Plongeon", "Le Château du silence", "La Quatrième Révélation", "L’Or d’Alexandre", "Comment je n’ai pas eu le Goncourt"), est heureux de rendre à nouveau disponible ces "Ombres du Levant".

mercredi 6 mars 2013

Retour vers le futur...

Depuis une dizaine de jours, je suis plongé dans la relecture et la correction, aux fin de kindellisation, de mon premier roman, Les Ombres du levant , paru en 1996 et dont j'ai la faiblesse de penser que, nonobstant quelques phrases très longues, trop de points virgules et pas assez de virgules, quelques préciosités et erreurs de détail dans ma doc de l'époque aussi, il tient plutôt bien la distance.

Entres autres choses, mon narrateur y écrivait ceci, sur la fin de sa vie :

"Encore une fois, j’ai biché à le faire enrager en lui disant que, pour moi, la révolution reste une idée d’avenir. Mais je n’ai pas dit cela seulement par provocation. Car je crois fermement que la rétraction bornée sur ses privilèges d’une caste dirigeante, toutes fausses couleurs politiques confondues et fût-ce au nom de l’Europe, de l’Entreprise ou de la Compétitivité, ça finit toujours par un violent coup de pioche sur la tête des « élites » – histoire de leur remettre les idées en place pour une paire de siècles. Le plus étrange, finalement, lorsque je considère ma ligne de vie, c’est que j’ai l’impression qu’elle va au rebours de la pente qui passe pour normale et vous emmène d’une jeunesse « de gauche » vers une vieillesse de plus en plus rétive aux changements radicaux. Inverti aussi en politique, en somme."

Eh bien je vais vous dire, je suis en profond accord avec mon Moi d'il y a 17 ans, et que j'ai même la faiblesse de le trouver assez clairvoyant !