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dimanche 22 janvier 2017

Tous nos voeux aux lecteurs de ce blog pour 2017 !

En 2016, lorsque nous sommes revenus de Nisyros, maman venait d'entrer à l'hôpital. Elle nous a quittés le 15 février. Je n'ai pas eu le coeur à vous bricoler notre habituelle carte de voeux. Je pense beaucoup à elle ces jours-ci... Mais je reprends le fil de notre "tradition".

Voici donc notre carte de voeux 2017 (je crois que nous en aurons collectivement le plus grand besoin !) avec des images de notre séjour en décembre-janvier dernier sur notre volcan.

Pour moi, 2017, sera tout à la fois l'année des mes 30 bonnes raisons pour sortir de l'Europe, chez mes éditeurs (et amis) "historiques", H&O, dont le démarrage est fort encourageant... les retours de lecteurs connus ou inconnus (comme celui qui a écrit la première critique sur Amazon), me faisant penser que j'ai, en tout cas, atteint le but que je m'étais fixé : écrire un livre d'intervention, facile à lire sans sacrifier la complexité, démontrant par l'histoire et les faites que l'UE n'a rien à voir avec ce que rabâche depuis plus de 65 ans la propagande.

Mais 2017 devrait être aussi l'année de la sortie de mon septième roman, provisoirement intitulé Tigrane l'Arménien. Ce livre, comme tous mes romans, est né d'une rencontre et d'une indignation qui ont généré une nécessité intime. Il est né d'un débat dans un salon du livre où nous étions, ma copine Marina Dédéyan et moi, sur les hauteurs de Nice, il y a quelques années déjà (moi, ce devait être pour L'Or d'Alexandre...). Et nous nous sommes trouvés confrontés à une journaliste de L'Obs, auteure de best-sellers et descendante de la famille ottomane qui a nié le génocide avec les arguments habituels de ce genre de personnage. Marina avait un avion à prendre, elle est partie en me disant : je te laisse la tâche de défendre les victimes, ou quelque chose du genre. Le lendemain, j'ai croisé à l'aéroport de Nice la journaleuse ottomano-obsienne en question : si ses yeux avaient été des yatagans, je ne serais plus de ce monde. Rentré à la maison, je me suis dit : je ne peux plus faire autrement que d'écrire un roman là-dessus...

Il m'a fallu, comme souvent, beaucoup de temps pour trouver la forme romanesque. L'écriture en fut interrompue durant 5 ans, par la commande de Gallimard qui aboutit aux trois tomes de La Grèce et les Balkans. Et lorsque je repris ce qui avait été écrit 5 plus tôt, je n'étais plus le même, le monde... et la Grèce non plus. J'ai remis l'ouvrage sur le métier... Puis il a fallu trouver un éditeur ; H&O était preneur mais nous étions parfaitement d'accord pour que je tente une aventure ailleurs. Le temps a de nouveau passé...

Hier soir, j'ai bouclé ce soir le retravail sur le manuscrit que m'a demandé l'éditeur - enthousiaste, mais qui à identifié de manière très pertinente quelques problèmes que je pense avoir réglé : le séjour nisyriote y fut largement consacré. Après une dernière relecture, le manuscrit est parti à sa destinataire...

Sur les charbons ardents, bien entendu, en attendant sa réaction !

mercredi 4 janvier 2017

Première connexion nisyriote de l'année, dernières mentions des "30 bonnes raisons pour sortir de l'Europe"

Belle année à tous ! Kali chronia kai chronia polla !

Depuis une semaine, nous sommes à Nisyros, après une halte forcée d'une nuit à Kos, à cause du vent. Alternance de superbes journées printanières, comme aujourd'hui (deux bains de mer les 1er et 2 janvier : une merveille !) et de froid... tonique ! Apparemment, demain ce sera tempête et les jours suivants de nouveau hivernaux...

L'île est belle... toujours... et sèche... encore. Il est loin d'avoir plu assez pour combler le déficit de l'an passé...

En attendant, mes Trente bonnes raisons pour sortir de l'Europe poursuit sa route :

- d'abord, il y a eu, le 26 décembre, sur le nouveau et excellent site d'information ''Le Vent se lève'', dont j'ai déjà dit sur ce blog (et je le redirai) tout le bien que j'en pense, une critique (sous-titrée : "de la critique à la mise à mort") de Lenny Benbara... et c'est un plaisir intense d'être apprécié par les gens qu'on apprécie !

- ensuite, l'ami Panagiotis Grigoriou en cause une deuxième fois dans un des derniers papiers de son indispensable blog greekcrisis (aidez-le, si vous le pouvez, il défend notre liberté d'être informé autrement que par les médias de révérence) ;

- enfin (provisoirement !), Coralie Delaume, sur son tout aussi indispensable blog, "L'Arène nue", a publié, le dernier jour de 2016, une interview intitulée : "L'Europe fait preuve de cécité géostratégique face à la Turquie". Je n'ai pas encore lu le livre qu'elle publie ces jours-ci avec l'économiste David Cayla, La Fin de l'Union européenne (Michalon), mais ce que je peux vous dire, pour l'avoir déjà parcouru, c'est que leur livre et le mien sont parfaitement complémentaires... sans que nous ne nous soyons concertés !

Et avec contre elle, des mousquetaires comme nous, cette vieille catin d'UE a du souci à se faire.

Quant au Royaume-Uni, un universitaire historien à qui j'ai envoyé mon livre, m'écrit dans un courriel ouvert ce jour qu'un récent sondage donne désormais 68 % de Britanniques favorables à la poursuite du Brexit. Comme en 1940, les Britanniques nous montrent la voie, n'attendons pas qu'il soit trop tard pour la suivre !

Bref, pour 2017, je nous souhaite d'abord la mort de cette UE, machine à défaire la démocratie, étouffer l'économie et écorcher les peuples, à commencer par le peuple grec qui a servi, depuis 2009, d'animal de laboratoire.