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mercredi 24 décembre 2014

Des voeux ?

N'étant plus chrétien depuis longtemps, considérant que les trois monothéismes sont trois pestes - de valeur égale -, matrices de tous les totalitarismes, qui se sont abattues sur l'humanité pour y cultiver, sous prétexte d'amour universel, de dieu unique fondant la domination de l'un - souverain de droit divin, roi, pape, sultan, chef -, l'asservissement de l'esprit à la croyance et au dogme, la haine du jouir ici et maintenant, la haine de soi, du pédé, de la femme, de celui qui ne croit pas ce que je crois, les bûchers et les décapitations, considérant que le monothéisme c'est l'excommunication de Spinoza par les juifs d'Amsterdam, Deir Yasin et Gaza, la Croisade, le "Dieu reconnaîtra les siens", Giordano Bruno à qui l'Inquisition coupa la langue avant de le brûler, Michel Servet brûlé par les calvinistes, le djihad dans son acception guerrière justifiant le massacre des Infidèles, à Chios, Psara, Kasos, au Liban, en Arménie ou en Irak, tous les Al Qaïda et les Daesh... je ne vous souhaiterai pas un "joyeux Noël".

Je vous souhaiterai en revanche, quels que soient votre couleur de peau, votre sexe, votre orientation sexuelle, vos coutumes, vos croyances et vos convictions, de prendre plaisir à être ensemble avec ceux qui vous sont chers, de garder l'espoir d'une société plus juste, ici-bas, pas dans l'au-delà, de rejeter l'injustice qui nous submerge sous prétexte d'Europe, de libre-échange et de libéralisme, de combattre pour la tolérance, la démocratie et la justice, pour un monde meilleur que nous rendrons meilleur.

Ce sont les hommes qui font leur destin, chaque jour, pas un dieu unique, un sauveur ou un prophète.

jeudi 18 décembre 2014

Orthographe... Souvent Robert varie ?

Ce matin, Henri de H&O, l'éditeur de mes précédents romans à qui j'ai envoyé le manuscrit du dernier pour avoir son avis, avant de le remettre cet après-midi, pour lecture, chez Gallimard (mais rassurez-vous, Henri et moi on continue à s'aimer même s'il ne publie pas celui-là...), me signale que mes "paris-brests" lui semblent étranges, me demande si je suis sûr du "s" final.

Je lui réponds que oui, que ma tendance a été de le considérer comme un invariable et que c'est en vérifiant dans Le Petit Robert que j'ai rajouté le "s" à "brest".

Joignant aussitôt le geste à la parole, j'ouvre le nouveau Petit Robert que je viens d'acquérir à l'excellente librairie Ithaque et je tombe sur "Paris-brest" : mot invariable.

Je me dis alors que je suis en train de virer toc-toc et j'ouvre mon vieux Petit Robert qui a beaucoup vécu, perdu sa couverture, qui est annoté, avec des expressions soulignées dans tous les coins, duquel je vais avoir un mal fou de me séparer, je le sens déjà, et je vois : "Plur. : des paris-brests".

Alors qu'est-ce que je fais moi, hein ?! C'est le vieux Petit Robert ou son jeune frère qui a raison ?!!! Souvent Robert varie ?

Il faut dire que j'adore chercher ce genre de poux dans la paille de la langue !