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fr2016-07-13T01:48:54+02:00daily12016-07-13T01:48:54+02:00Propagande ordinaire au Monde, igominie ordinaire à Bruxelles et espoir à Londres - Catherine
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2016-07-13T01:48:54+02:00CatherineVous êtes parvenu à me faire presque rire ! Chapeau l'artiste ! Pour la Grèce en général — ET les urgences particulières : je parle, je parle, je parle, j'envoie des mails, j'ai aussi rappelé une amie (message vocal à ma grande Jojo, je n'ai jamais cessé de l'aimer), c'est une vraie amie,...Vous êtes parvenu à me faire presque rire ! Chapeau l'artiste ! Pour la Grèce en général — ET les urgences particulières : je parle, je parle, je parle, j'envoie des mails, j'ai aussi rappelé une amie (message vocal à ma grande Jojo, je n'ai jamais cessé de l'aimer), c'est une vraie amie, à qui je n'ai pas parlé depuis cinq ans. Je fais de la PUB ! Ça devrait commencer à donner dans quelque temps, on verra. Il faut tenir, tenir. Il y a aussi les portes qui se ferment. Ça ne découragera personne. Je vais moyen, nous avons tous nos douleurs personnelles.
La Grèce, j'ai une dette. Quand j'ai dérivé sur l'Egée, quand j'ai cru que j'allais sauter du 66 Asklepiou (4 ou 5 étage ? sais plus) où j'avais acheté un petit appartement (40 m2 mal foutu, mais une vue sur Strefi. Putain !) dans le but insensé de m'établir en Grèce (ça peut revenir, mais du calme — et je ne veux pas faire ça deux fois à mes parents —, et il faut savoir où on est utile). Je sais qui m'a sauvée. Je sais qui est venu m'exfiltrer (ma Ditta, elle aurait honte que je cite son nom), je sais qui n'a plus répondu au téléphone en toute connaissance de cause une "amie" de trente ans ? Nous avions voyagé jusqu'au Soudan ensemble ! Là où j'ai assisté à ma première Pâques grecque. Déjà je commençais à réapprendre. Je sais que ce sont des inconnus et des quasi-inconnus, certains étaient déjà des amis (aucun ne s'est détourné de moi) qui m'ont sauvée, les Grecs. On s'est retrouvés, c'est la joie ! Je me souviens qu'ils l'ont fait avec une infinie délicatesse, une discrétion absolue mais fermement. Je ne sais pas qui est Giorgos ? Il fait des miracles. Il m'a dit des choses étranges, que je ne comprends pas encore. Des choses que je ne peux dire, ou à demi. Je connais Giorgos, je peux l'appeler, je le ferai peut-être demain. En plus, il est magnifique. Dans ce pays, ils sont plus souvent que chez nous grands d'âme (je pense aux visages de Pasolini, et a son propre visage).
Donc vous comprendrez, Olivier, que suis otage d'une promesse. Cette promesse, je l'ai faite. Il faut la tenir. Ma dette.
Puis j'attends des nouvelles de maman (c'est affreux pour moi, je souffre) : née paysanne. Malgré tout, je l'avais aimée ma Touraine. Mon pays redeviens digne de mon amour, je resterai. Un jour maman m'a dit : "Tu respecteras la terre." Je respecte la terre et ce qui est respectable. Vous savez…
Catherine/Lady Byron
PS : j'ai croisé une copine espagnole de Cadix, elle allait bien, elle a été gentille. Et son copain, plus gentil encore, Français !!! Bonnes nouvelles des mairies Podemos. Espoir ?
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