Le p'tit est donc fatigué...

On lui avait pourtant bien dit, à c'pauv'gamin qu'il n'était pas taillé pour une telle responsabilité ! C'est trop dur de diriger ce sale peuple de feignants qui refusent les réformes. Alors forcément, le môme, il fatigue !

Surtout depuis que cher Alexandre n'est plus là pour porter ses valises... Sans compter que les déboires de Muttie, ça le met au bord du "Nervous Breakdown, comme on dit de nos jours".

Et donc, pour se reposer l'gamin n'a pas assez de La Lanterne ou de Brégançon. Un relais château à 1500 la nuit, avec le risotto de homar comme spécialité du chef étoilé. c'est tout de même plus classe. 1500 la nuit, la chambre, sans compter celles de la suite.

Bon c'est vrai qu'il n'y a plus à payer celle du cher Alexandre...

L'exemplarité, on vous dit !

Alors les pouilleux, vous n'êtes pas contents d'avoir 15 balles de plus sur votre fiche de paye ? Que je vous reprends de suite en augmentant les taxes sur les carburants.

Quant à la fiscalité sur lesdits carburants prétendument pour des raisons écolos, j'y croirai quand les immeubles des années 1970 comme celui dans lequel se trouve l'appartement que je loue depuis 30 ans ne seront plus des passoires thermiques. Parce que, chez moi, je peux vous dire que du CO2, il en part dans l'atmosphère, pour rien, pour avoir à peine 18° à mon bureau et les pieds gelés, plus que beaucoup de bagnoles de mecs obligés d'aller travailler avec en produisent !

Et hier, on apprenait que près d'un tiers des Français baissent le chauffage parce qu'ils ne peuvent plus le payer. A la grecque ! Il y a déjà sept ou huit ans que les Grecs grelottent l'hiver dans des immeubles chauffés une ou deux heurs par jour, au mieux, et que toute la ville sent le feu de bois.

Du coup, ce matin, on apprend que l'gamin nous alerte sur le retour des années 1930.

Il fatigue vraiment, le p'tit ! c'est pas du chiqué... Et s'il n'a plus que les Soeurs Zombres (tribut à Mathieu Morel, un ami Facebook, du côté de la Corrèze, que j'espère bien rencontrer un jour "pour de vrai" tant bous nous découvrons semblables dans nos réactions et analyses) à nous sortir pour justifier sa politique à la Hoover/Laval/Brüning, c'est qu'il n'est plus loin du bout du bout du rouleau des poncifs à dérouler.

Du coup, là, comme l'écrit l'amie Coralie Delaume, toujours sur Facebook, on sent bien l'intellectuel de très très haut vol...

Oui, Choupinet, la radicalisation des opinions dans les années 1930 fut le résultat de la crise du capitalisme américain non régulé de 1929 et des politiques libérales et déflationnistes qui l'ont aggravée, transformée en dépression puis en crise de la démocratie représentative.

Ces mêmes politiques libérales et déflationnistes que tu appliques servilement en mettant en oeuvre, en bon collabo, le programme écrit à Berlin et Bruxelles.

Tu reprendras bien un peu de risotto de homard ?