Je préviens charitablement le prochain qui parle de "posture gaullienne" pour la visite du p'tit chez les Yankees que je sors mon revolver.

D'abord il n'y a pas de posture gaullienne, il y a une politique qui répond à des principes.

Ensuite, qu'on pense ce qu'on veut de De Gaulle et de sa politique étrangère, celle-ci était précisément l'inverse, dans ses prémisses comme dans ses manifestations, de celle du p'tit. De Gaulle rompt en effet avec la doctrine diplomatique de la IVe République, qui est de nouveau celle des gouvernements français depuis Sarkozy jusqu'au p'tit : s'aligner sur les Etats-Unis afin de tenter de les influencer en montrant qu'on est un bon élève (c'est d'ailleurs le même précepte qui dirige notre politique européenne, avec l'Allemagne en place des Etats-Unis).

Pour de Gaulle, on n'influence jamais rien en s'alignant, on pèse en ayant une parole et des mains libres.

Ca s'appelle l'indépendance et c'est l'exact opposé de la diplomatie du p'tit.