Donc, si je comprends bien,

1°) Kadhafi aurait financé la campagne de Paul Bismuth,

2°) le chef du parti à ce Bismuth, qui a honteusement magouillé pour se faire élire grand-vizir et se fait payer des vacances par un type très riche au faciès que la police de Bismuth n'aime pas trop mais qui, lui, négocie des gros pots-de-vin dont Bismuth et le grand-vizir auraient un peu palpé, ce grand-vizir aurait, paraît-il, arrosé d'abondance, des copains et anciens obligés communicants - c'est-à-dire des inutiles brasseurs de vent - pour conduire la campagne suivante de Bismuth et ceci à des prix défiant toute concurrence.

3°) Entre-temps ledit Bismuth a invité Kadhafi à Paris pour lui baiser humblement les babouches avant de le faire dessouder par ses rafales, construits sur l'argent public, par un vieux patron de journal qui ne parle jamais des électeurs à qui ce vieux patron aurait graissé la patte pour se faire élire.

4°) En outre ledit Bismuth, qui a une femme sans voix mais qui chante et qui devient très vulgaire dès qu'elle parle d'artiche, ledit Bismuth qui, à l'occasion, se serait aussi fait donner du grisbi par une mémé très très riche et un peu zinzin, aurait été écouté jusque dans ses chiottes par un copain très proche, facho de retour détesté par son fils qui a dû en voir des vertes et des pas mures - un facho que tous les chiens de garde médiatiques s'accordent à trouver excessivement intelligent, ce qui ne me saute pas aux yeux, mais passons...

Bon. Ok. Jusque-là, je suis : ça s'appelle la vie politique française.

Mais là où je décroche, c'est que je ne comprends pas pourquoi les Solfériniens, que je n'aime guère parce qu'ils font la même politique, exactement, que ferait Bismuth ou le grand-vizir, puisqu'ils obéissent tous au doigt et à l'oeil à une très laide grosse dame allemande et à un ancien maoïste portugais délocalisé à Bruxelles, seraient les responsables de tout ce merdier dans lequel s'ébattent joyeusement Bismuth et ses amis...