Le Droopy qui est hébergé à Matignon nous a fait part hier de son indignation (aussi furieuse et irrépressible que celle d'une huître) parce que les Américains nous ont "autant" espionnés. Ce qui scandalise Droopy ce n'est pas que les Américains nous espionnent, mais qu'ils nous espionnent à ce point-là. Et Droopy n'a pas de services spéciaux pour le renseigner sur le niveau de cet espionnage, il attend pour s'indigner à la façon d'une huître que Le Monde le lui révèle, le niveau.

Quant au patron de Washington, il a eu vite fait de répliquer qu'il espionnait qui il voulait et au niveau qu'il souhaitait.

Et oui, c'est comme avec Merkel, quand on s'est mis dans la peau d'un larbin, on se fait traiter en larbin.