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Rapportée par Le Point : bien sûr on pourrait en rire... Mais ce projet est parfaitement caractéristique de la gestion de l'AKP.

Le parti d'Erdogan ne reste au pouvoir que parce qu'il a mis en place un colossal réseau clientéliste de charité islamique.

L'AKP a détruit le faible État social turc et c'est le parti qui distribue charbon, appareils électroménagers, bourses d'études, places dans les crèches islamiques, les écoles islamiques, les lycées et universités islamiques, les hôpitaux islamiques, etc.

Pour financer ce réseau, l'AKP a besoin d'argent, encore et toujours, et c'est là que les grands projets inutiles, étatiques, municipaux ou privés prennent une importance stratégique : il en faut toujours plus pour alimenter les caisses du parti.

Les entreprises sélectionnées pour les projets publics, les permis de construire ou autorisations pour un centre commercial ou un centre de loisirs, tout s'obtient à condition de verser des commissions au parti et à ses responsables, en partie pour la charité islamique, en partie pour les comptes aux Caïmans ou au Liechtenstein...

Et tout cela, Madame Monsieur, ne tient plus que par les milliards de vos impôts qui permettent, via les fonds européens, de continuer à lancer de nouveaux projets aussi pharaoniques qu'absurdes et à ce régime pourri jusqu'à la moelle, impérialiste, islamiste, soutien des terrorismes, de durer, durer, durer...

Donc, papy Roland Dumas découvre à 99 ans que "faire l'Europe" a été la grande erreur des socialomitrandistes parce que l'Allemagne n'a jamais vu plus loin que le bout de l'Otan et la soumission aux Ricains.

Que la lucidité lui vienne avec l'âge, on ne saurait que s'en féliciter ! C'eût été mieux que lui et ses semblables ne nous aient point foutu dans ce mer... r où nous sommes jusqu'au cou et même un plus haut.

On pourrait ajouter que papy Dumas devrait comprendre que c'est loin d'être la seule raison pour laquelle c'est une erreur peut-être mortelle. Que c'est une erreur d'une imbécillité sans nom d'avoir fait une monnaie unique avec un pays dont le rapport à la monnaie relève de la psychiatrie lourde, que son Europe regarde passer les trains de l'histoire parce qu'elle n'est jamais qu'une soustraction d'objections et un accord sur le plus petit dénominateur commun, que c'est un crime contre la démocratie d'avoir remis la fabrication de la loi à des juges et à des fonctionnaires européens échappant à tout contrôle et toute sanctions démocratiques, etc. Et puis on pourrait ajouter que si c'est l'erreur fondatrice, matricielle, les socialomitrandistes en ont fait à la suite une kyrielle d'autres...

Mais bon, l'espoir est permis : peut-être qu'à 150 ans, papy Dumas aura pris toute la mesure de l'erreur historique catastrophique pour la France qu'a été globalement le socialomitrandisme.