En Grèce, les traîtres ont fait leur office. Ils ont reculé la sortie de l'euro - dont je dis avec d'autres, depuis 2010 qu'elle est de toute façon inéluctable - le temps de permettre le pillage du pays par les Allemands, les Chinois ou les vertueux Français.

Bradage des infrastructures, du littoral, transferts de propriété de la terre et de la propriété immobilière avant la spoliation programmée d'une partie des comptes bancaires,, dépeçage de l'économie, liquidation de plus du tiers du potentiel productif : et maintenant, sortez !

Les gouvernements grecs avaient le choix entre le déshonneur et la sortie de l'euro ; ils ont eu le déshonneur et ils auront la sortie de l'euro - mais de la pire façon qui soit !

Et pendant ce temps-là, le leurre - ou le sot - Hamon chante les louanges de l'Europe et le resserrement de l'étreinte du bourreau. Et pendant ce temps-là, le triste - et austère, sauf pour sa famille - Fillon, célèbre la jouissance morose de la soumission à l'Allemagne. Et pendant ce temps-là, l'extatique Macron, marionnette des puissances d'argent transformé en recours par une machine médiatique affolée par le naufrage de Fillon, son candidat naturel, prêche sur le ton de la transe, de la possession, ou de celui qui sniffe trop de sucre en poudre, la soumission exaltée à la même Allemagne.