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dimanche 29 novembre 2015

Trois milliards pour Erdogan

Donc, si j'ai tout compris l'UE va filer 3 milliards à Erdogan pour qu'il continue à aider Daesh et relancer la négociation d'adhésion de l'islamo-mafieuse Turquie pour remercier Erdogan d'avoir aidé Daesh.

Parfaitement logique !

Et apparemment Druncker est sorti de désintox... Nous voilà rassurés !

A part cela, le but d'Erdogan a toujours été d'obtenir la libre circulation des Turcs dans l'UE sans visa. Je l'écrivais déjà dans le tome III de La Grèce et les Balkans, paru en octobre 2013. Le flot migratoire a été sciemment organisé/manipulé dans ce but depuis le début de l'année (plus de 500 000, depuis le début de janvier ce qui, ramené à la population française, signifierait 3 millions d'entrées) afin de submerger une Grèce que, dans le même temps, la Germano-Europe mettait à genoux.

Maintenant Erdogan, qui enferme les journalistes, fait assassiner les opposants, abat un avion qui attaque les islamistes syriens, qui s'est fait réélire par la fraude et l'intimidation au terme d'une sanglante stratégie de la tension, sait que ça marche. Il va donc toucher le fric et accentuer la pression... jusqu'à ce qu'on lui accorde ce qu'il veut.

mercredi 25 novembre 2015

Propagande ordinaire

La dernière de la propagande (ou/et de l'ignorance) ordinaire, sur ITélé : "la tradition pacifiste de l'Allemagne".

Plié de rire ! Frédéric II, le militarisme prussien, Guillaume et Adolf, déclenchement de deux guerres mondiales en un siècle... C'est vrai que c'est une sacrée tradition pacifiste !

Il faudrait dire aux propagandistes et aux ignares germanolâtres qui causent dans le poste, qu'une tradition c'est un peu plus que la conséquence d'une défaite totale vieille de 70 ans. Qu'en réaction à leur militarisme passé, aux catastrophes dans lesquelles il a entraîné le monde, aux crimes uniques dans l'histoire commis par les Allemands d'hier ceux d'aujourd'hui se montrent prudents quant aux engagements extérieurs est une chose, d'ailleurs plutôt positive pour l'humanité en général et pour la France en particulier ; que cela soit constitutif d'une tradition pacifiste en est franchement une autre.

Au demeurant, je ne connais aucun peuple qui se soit illustré par sa tradition pacifiste. Et d'ailleurs, si c'était le cas, ce peuple aurait rapidement disparu.

Par les temps qui courent, il serait peut-être utile de réapprendre que l'histoire est tragique.

jeudi 19 novembre 2015

Inconséquences criminelles de la Germano-Europe

Schengen, ça marche donc presque aussi bien que l'euro... Les terroristes et les armes circulent aussi facilement que les capitaux : c'est ça l'Europe ! Mais rassurons-nous, les frontières c'est mal et Cazeneuve va taper très fort sur la table avec son petit poing demain à Bruxelles. Donc tout est réglé. Ou presque...

Depuis cinq ans, avec la complicité ou la participation des médias, la Germano-Europe a mis la Grèce à genoux, dépecé son peuple, mis son Etat en coupe réglée, multiplié les coupes budgétaires qui rendent cet Etat, déjà peu efficace, totalement évanescent, elle a laissé ce pays de 11 millions d'habitants, seul, sciemment, devant un flot de migrants de plus 500 000 personnes (comme si 3 millions de réfugiés avaient débarqué sur les côtes françaises) depuis le début de 2015, un flot dont tout le monde sait qu'il est manipulé par la Turquie, financier et alliée de fait de Daesh...

Et voilà que, maintenant, les mêmes médias vont s'étonner - peut-être bientôt se scandaliser de l'incurie grecque - que des terroristes aient utilisé ce flot. Je l'ai écrit depuis des mois : non seulement les politiques germano-européennes commandées par l'euro et mise en oeuvre en Grèce sont criminelles, mais elles sont suicidaires parce qu'elles affaiblissent un pays dont la situation géostratégique est fondamentale pour notre sécurité.

lundi 16 novembre 2015

La chute du Mur approche

Alors qu'Hollande vient d'annoncer la fin du pacte de stabilité, désormais subordonné au "pacte de sécurité" et la probable fin de Schengen ("Si l'Europe ne contrôle pas ses frontières extérieures, alors c'est le retour aux frontières nationales" : comment les contrôlerait-elle ???)... Le Parlement finlandais décide de délibérer que une sortie de l'euro.

On dirait que l'histoire s'accélère... La chute du Mur approche.

J'écrivais il y a quelques jours que ce qui se passait pourrait bien être à l'UE, ce que Tchernobyl avait été à l'URSS, les deux constructions ayant tant de points communs - la souveraineté limitée notamment, par les chars côté URSS, par la monnaie allemande côté UE. Ardemment, je l'espère. Il est déjà bien tard pour sauver la démocratie victime de la monnaie allemande, il est déjà bien tard pour sauver l'Etat social, et notre société menacée par la barbarie de la guerre de tous contre tous installée par plus de trente ans de politiques euro-ultralibérales.L

Les Grecs n'ont pas osé, les Portugais n'osent pas encore, les Finlandais vont-ils faire péter le bastringue ?

Le paradoxe, c'est qu'ils ont été les plus durs à l'égard des Grecs... Ainsi va l'histoire. Par secousses paradoxales.