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lundi 30 septembre 2013

Les Roms... un nouveau rideau de fumée

Les Roms... encore un utile rideau de fumée - fumée particulièrement nauséabonde de surcroît.

Mais au juste, qui a imposé à la Bulgarie et à la Roumanie des politiques qui en ont fait des sous-traitants à bas bas coût au lieu de faire un Plan Marshall destiné à élever le niveau de vie général et développer la consommation intérieure, stratégie dont les Roms auraient bénéficié comme les autres ?

Qui y a, par cette "stratégie économique", entretenu la misère de masse qui fait des Roms des pauvres parmi les pauvres qui ne peuvent que désirer partir ?

Qui a imposé un Etat mafieux de l'UCK qui, au Kosovo, persécute les Roms comme collaborateurs des Serbes ?

Qui finance et soutient depuis des années en ex-République de Macédoine un pouvoir autoritaire et mégalomane qui, entre autres choses, discrimine les Roms ?

Ce ne serait pas, par hasard, l'Europe de Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, l'Europe de la très vertueuse - et luxembourgeoise, c'est dire ! - Viviane Reding ?

L'Europe de ce commissaire européen, sujette d'une principauté à lessiver l'argent sale, fait des aumônes à la Bulgarie et à la Roumanie pour améliorer le sort des Roms. La belle affaire ! La charité européenne, comme toute charité, c'est se dédouaner des ses responsabilités dans le malheur général en prétendant soigner des malheurs particuliers.

La question des Roms n'est pas une question d'intégration, de race ou de je ne sais quelle autre baliverne. La question des Roms n'est pas soluble dans la charité européenne. La question des Roms est une des manifestations de cette lutte des classes à l'échelle européenne qu'a créée l'Europe en se transformant, au tournant des années 1980-1990, puis avec la chute des régimes communistes, en une machine à faire du libéralisme intégriste. Ce même libéralisme intégriste qui tue les Grecs, les Espagnols, les Portugais, après les Bulgares ou les Roumains, ce même libéralisme intégriste qui rend l'Italie ingouvernable comme toute l'Europe du sud, ce même libéralisme intégriste qui va placer le FN en tête de tous les partis de France aux prochaines élections européennes.

dimanche 29 septembre 2013

Retour à la réalité après les élections allemandes

Crise politique en Italie, élections anticipées ?

Crise politique en Grèce : le Parlement peut-il continuer à siéger si les 18 aubedoristes démissionnent ? la majorité (vraie droite-"socialistes" genre solfériniens) de 5 sièges survivrait-elle à 18 élections partielles ?

Crise politique larvée au Portugal, remise en cause de la monarchie en Espagne...

Elections autrichiennes qui devraient se traduire par une forte poussée des euroseptiques...

Une semaine après les élections allemandes qui ont mis les questions essentielles au congélateur depuis six mois, par l'illusion qu'elles pourraient changer quoi que ce soit, le retour à la réalité est rude.

La crise de la zone euro est derrière nous disait le docteur Coué qui nous sert de président. C'est faux, la politique de l'Europe Merkel-Hollande-Barroso-Draghi conduit l'Europe à l'impasse politique et à la catastrophe. La crise de la zone euro devient politique et ne se résoudra pas sans une dissolution de la zone euro. La seule question est de savoir si elle sera ordonnée ou non.

samedi 28 septembre 2013

Aube dorée, vous avez dit Aube dorée ?

Arrestation des aubedoristes... Juste quelques précisions :

1/ Aube dorée n'avait aucune audience jusqu'en 2009. C'est une création ex nihilo de l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi. Sans la politique imbécile et criminelle de l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, Aube dorée n'existerait pas aujourd'hui.

2/ Le gouvernement d'alliance de la droite et de la fausse gauche (les "socialistes" frères de nos solfériniens) en place depuis l'an dernier n'a cessé de minimiser le phénomène Aube dorée, afin que ses nervis puissent continuer à récupérer le mécontentement "populaire" que génère la politique dictée par l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi et qu'ils sont chargés d'appliquer. Ils ont ainsi fermé les yeux sur la violence des aubedoristes qui constituent, à leur profit, un utile contrefeu, y compris par son usage de la violence, à la montée de la gauche dite radicale de Syriza. Voir Von Papen-Hitler au début des années 1930.

3/ Ainsi, il y a quelques jours encore, le Premier ministre Samaras traçait un signe = entre Aube dorée et Siryza. Il a fallu un meurtre, médiatisé à l'échelle européenne à la veille de l'accession de la Grèce (sinistre ironie !) à la présidence du Conseil européen (cela fait tout de même trop désordre !), pour que la Nomenklatura grecque change de pied et renonce - définitivement ? c'est à voir - à laisser la bride sur le cou du très utile auxiliaire qu'est Aube dorée.

4/ Les collusions entre Aube dorée et police sont de notoriété publique depuis longtemps. C'est la résurrection, sous le patronage de l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, du système d'Etats parallèles qui a gouverné la Grèce sous protectorat américain entre 1946 et 1974. Voir Z de Costa Gavras.

5/ Les conditions de l'arrestation sont, me semble-t-il, un indice supplémentaire que, sous l'influence de l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, c'est bien l'Etat de droit qui est désormais menacé en Grèce. Comme toute Constitution démocratique celle de la démocratie hellénique garantit l'immunité parlementaire. L'article 62 prévoit certes que l'on peut contourner l'obligation d'obtenir l'autorisation du Parlement pour arrêter des députés si un flagrant délit est observé, et l'article 187 du code pénal que participer à une organisation criminelle constitue un flagrant délit permanent. Mais on voit bien qu'il n'y a aucun flagrant délit en la matière et qu'il s'agit là de ces arguties qui légitiment les mesures d'exception dont meurent les démocraties.

L'arrestation de membres d'Aube dorée ne me chagrine nullement, tout au contraire, mais Aube dorée n'est pas devenue une "organisation criminelle" parce qu'un de ses membres a commis un crime. Soit elle l'est depuis le départ, la justice et la police en ont des preuves, ses candidats n'auraient pas dû être autorisés à se présenter, des mesures auraient dû être prises depuis longtemps par un gouvernement qui, au contraire, a obstinément refusé d'agir, refusé de faire adopter la législation antiraciste qui permettrait de punir les aubedoristes, laissé des députés entrer armés au Parlement, etc., et le Premier ministre ne pouvait pas laisser dire, il y a moins de dix jours, par son porte-parole, qu'Aube dorée et Siryza c'était la même chose... Soit il s'agit aujourd'hui d'une mesure de pure circonstance et d'une violation du principe fondamental en démocratie qu'est l'immunité parlementaire.

De fait, sous le protectorat de l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, les entorses à l'Etat de droit n'ont cessé de se multiplier : on a commencé par couper l'électricité, malgré des décisions répétées de justice, à des gens qui ne pouvaient payer le nouvel impôt sur les maisons sous prétexte qu'il était prélevé sur la facture d'électricité ; on a adopté des catalogues de mesures imposées par l'Europe Merkel-Sarkhollande-Barroso-Draghi, nommés mémorandums, comprenant des centaines de dispositions, en privant les députés de ce droit fondamental en démocratie qu'est le droit d'amendement, en les contraignant à adopter ces textes en bloc et à laisser ensuite un exécutif aux ordres d'une autorité étrangère traduire par voie réglementaire des mesures relevant du domaine de la loi sur lesquelles le Parlement n'a plus aucun contrôle ; en application de ces mémorandums, on a ainsi dynamité le code du travail, réduit à néant le droit à la santé ou à l'éducation protégés par la Constitution ; il en va de même dans le domaine de l'environnement où des mesures dérogatoires à la Constitution permettent le saccage écologique ; on a fermé illégalement, par décret, la radio-télévision publique ; on licencie aujourd'hui des milliers de fonctionnaires dont la Constitution prévoit pourtant la garantie d'emploi...

De fait, lorsqu'on fera l'histoire de la période que nous vivons, on constatera que les Grecs ont vécu de 2009 à ? un coup d'Etat de basse intensité et de longue durée, piloté par une Europe dont l'Etat de droit et la démocratie sont censés être des principes fondamentaux.

mardi 24 septembre 2013

La Grèce en grève, la Grèce plus que jamais en danger

En Grèce, la "stratégie économique" de la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI), c'est-à-dire celle de Berlin, a échoué depuis longtemps et tout le monde le sait : le PIB a baissé de près d'un tiers en six ans (plus qu'aux Etats-Unis au pire de la Grande Dépression), le chômage touche 28 % de la population (25 % aux Etats-Unis au pire de la Grande dépression) et près de 60 % des moins de 25 ans, la dette, qui a servi de prétexte, explose.

Mais le but n'a jamais été de réduire la dette ou de redresser l'économie du pays ; on s'y serait pris tout autrement. La stratégie du choc, selon le titre de l'excellent livre de Naomie Klein consacré en 2007 aux "expériences" sud-américaines, polonaise, russe, post-crise asiatique, etc. destinées à imposer le néolibéralisme à des sociétés rétives, se poursuit, faisant de la Grèce un laboratoire de la façon dont l'Europe néolibérale peut imposer (avec le concours d'une sociale-démocratie en état de mort cérébrale) la liquidation de l'Etat social : tout droit du travail a disparu, les classes moyennes sont drastiquement paupérisées, souvent les salaires (diminués de 40 % ou plus, comme les pensions) ne sont plus payés qu'épisodiquement par des patrons qui arguent, à tort ou à raison, ne pouvoir les payer et continuer l'activité de l'entreprise, on ferme les écoles, les hôpitaux, la radio-télévision publique, on supprime les cours d'art à certains niveaux d'enseignement afin de pouvoir licencier des profs, on a privatisé ou fermé une grande partie des établissements d'enseignement supérieur, des régions comme les Cyclades ne disposent déjà plus de services médicaux publics de spécialité tandis que les établissements de santé privés fleurissent, proposant des couvertures complètes et de pointe pour ceux qui peuvent les payer, on vend tout le secteur public y compris ou surtout les sociétés bénéficiaires... et des gens meurent chaque jour, de désespoir par suicide, faute d'accès aux soins...

La Troïka est de nouveau attendue cette semaine et va demander de nouvelles "mesures d'économie". Merkel a dit sa volonté d'intensifier la pression sur la Grèce... Le scénario est donc déjà écrit et c'est celui du pire.

La protestation sociale n'a jamais cessé, elle redouble, mais la stratégie du choc a, pour l'instant, atteint son but. La masse du peuple est précarisée, sidérée, renvoyée à la nécessité d'assurer sa survie du lendemain. L'Etat de droit se dilue progressivement sous l'effet des Diktats de la Troïka qui réduisent à un rite vide de sens les procédures de ratification parlementaire des décisions prises à Berlin et Bruxelles. La dérive autoritaire du pouvoir, qui a surtout dû son étroite victoire électorale de l'an passé aux menaces de Merkel et Schaüble puis à la campagne de peur qu'elles ont permis d'organiser, et qui est, depuis, étroitement tenu en lisière par Berlin et Bruxelles, est chaque jour plus sensible. L'Aube dorée profite, comme jadis en Allemagne les nazis, du désarroi politique engendré par cette crise - provoquée - et par les conséquences des politiques qu'elle a permis d'imposer, le pouvoir se servant de manière de moins en moins discrète de ces nervis pour contenir la colère et les oppositions qui montent, tandis que les connexions entre hiérarchie policière et aubedoristes raniment le vieux spectre des Etats parallèles qui ont gouverné la Grèce entre la guerre civile et 1974 - voir Z de Costa Gavras. Pour partie paralysée par le tabou européen, la gauche radicale de Siryza peine à dégager les voies d'une sortie de cet état morbide dans lequel s'enfonce chaque jour un peu plus le pays en ne parvenant pas à identifier clairement la racine du mal : l'euro. La sortie de l'euro n'est pas toute la solution, mais elle est un préalable à toute solution : l'économie grecque, pas plus que la portugaise, l'espagnole, l'italienne, la française... ne peut vivre avec une monnaie construite et gérée en fonction des seuls intérêts de l'ex ou future zone mark. L'euro est à la fois la cause principale et l'instrument du martyre de la Grèce.

En juin dernier, un ami athénien me disait calmement, autour d'un déjeuner de seiches grillées, de salade d'aubergine et d'ouzo devant la rade du Pirée, dans la douceur incomparable de ce début d'été que, depuis quelques semaines, la phrase qu'on entendait revenir comme un refrain dans les conversations, c'était : "il va falloir que le sang coule". De fait, le démocrate dans l'âme que je suis, qui n'a jamais cru à la violence, se demande pourquoi il n'a pas encore coulé.

C'est sans doute que, l'an passé, les Grecs espéraient encore qu'une victoire d'Hollande en France pourrait infléchir la stupide et criminelle politique européenne. La capitulation éclair et sans combat de Monsieur Prudhomme devant la chancelière de fer les a bien vite désabusés. C'est sans doute que, hier, beaucoup de Grecs espéraient encore qu'une défaite électorale de Merkel pourrait infléchir la stupide et criminelle politique européenne. Ils viennent à nouveau d'être désabusés.

J'ai eu l'occasion de dire ici, maintes fois, que je ne partageais pas ces espoirs. L'Europe telle qu'elle s'est transformée, fondamentalement, au tournant des années 1980-1990 en machine à imposer le néolibéralisme et le libre-échangisme généralisé qui met en concurrence des semi-esclaves et des travailleurs protégés, la victoire idéologique totale de Thatcher dont le discours de Bruges est aujourd'hui la véritable charte européenne, une monnaie unique construite pour un pays de vieux (il y avait, dimanche dernier, autant d'électeurs allemands de plus de 60 ans que de 18-59 ans...) dont le pouvoir d'achat des retraites par capitalisation conditionne la surévaluation de l'euro, et qui fait l'essentiel de ses excédents commerciaux sur ses partenaires européens ( ce qui ne serait plus le cas si sa monnaie se réévaluait et si celles de ses partenaires dévaluaient) que cette surévaluation absurde empêche d'exporter à l'extérieur d'une zone monétaire aussi violemment dysfonctionnelle, ont définitivement changé la nature de la construction européenne des débuts ; elle est devenue irréformable et tous ceux qui, dans les "élites", disent qu'on peut la réorienter savent qu'ils mentent ou persistent à s'abuser.

Aujourd'hui, après la victoire de Merkel, il ne reste donc plus aucun espoir aux Grecs et la Troïka va sans doute se charger, dès la semaine prochaine, de le leur signifier. La Grèce, où la démocratie n'est déjà plus depuis le premier mémorandum européen qu'un théâtre d'ombres privé de sens et de crédibilité pour beaucoup de Grecs, rentre donc, à mon avis, dans une période à très haut risque, où, comme dans la Tunisie de ben Ali à la veille du "printemps arabe", un événement contingent, ne revêtant aucune importance majeure en lui-même, peut à tout moment déclencher une explosion. Faire couler le sang.

Mais ce jour-là, s'il vient, il ne faudra pas verser des larmes de crocodile comme celles qu'on a versées, ici, sur le meurtre d'un rappeur par des aubedoristes. Car les aubedoristes comme cette explosion, si elle intervient, sont le résultat d'une situation qui a été méthodiquement construite depuis 2009 et dont les responsables - et coupables - se trouvent à Berlin, à Francfort, à Bruxelles ou à Paris.

dimanche 22 septembre 2013

D'une chancelière victorieuse et de sa créature aubedoriste

Retour de Nisyros... Privé de mon île jusqu'en décembre, donc... Il faisait si beau, si calme, une mer d'huile... Tout fut parfait... pour nous. Parce que, pour ce peuple qui m'a tant donné depuis 40 ans que je le fréquente, la vie est chaque jour plus précaire, plus incertaine, plus dure, plus cruelle. Alors on fait toujours de la musique, on danse toujours, mais...

La déflation Brüning a sorti Hitler du néant et l'a amené au pouvoir en quelques années, avec la complicité de la droite "classique". Depuis quatre ans, je dis que la politique stupide et criminelle imposée par l'Europe des Merkel, Sarkhollande, Barroso, Draghi et consort, détruit des milliers et des milliers de vies. Et puis qu'elle tue.

Elle tue désormais, aussi, par aubedoristes interposés, ces aubedoristes que la politique européenne a sortis du néant, ces aubedoristes qui sont les Frankensteins de Merkel, Sarkhollande, Barroso, Draghi et consort, ces aubedoristes dont "joue" le gouvernement de la vraie droite et de la fausse gauche chargé d'appliquer la politique de Merkel et consort...

Bien sûr, l'histoire ne se répète jamais, mais...

Ce soir, la CDU-CSU pourrait obtenir à elle seule une majorité absolue de sièges au Bundestag... Ceux qui se berçaient d'illusions sur un changement de politique à Berlin et une "réorientation" de l'Europe en seront une fois de plus pour leurs frais. L'Europe n'est pas réorientable, l'euro n'est pas réformable et les Allemands valident la politique du gouvernement sortant.

Ils ont bien raison puisque c'est une politique favorable aux seuls intérêts de l'Allemagne et de l'ancienne ou future zone mark. Merkel dirige un pays de vieux dont le pouvoir d'achat des retraites par capitalisation est garanti par la surévaluation de l'euro qui ruine le reste de l'Europe, elle dirige un pays qui fait l'essentiel de ses excédents commerciaux sur la zone euro grâce à un euro qui rend ses produits compétitifs dans cette zone, enrichit les riches et appauvrit les pauvres. Si les monnaies européennes s'étaient réajustées en fonction des paramètres économiques, les produits allemands seraient 60 à 70% plus chers en Grèce ou en Espagne, 40% en France... Merkel a donc fait la politique de son électorat qui lui en est - logiquement - reconnaissant.

Mais cette politique, devant laquelle Hollande a capitulé dès son arrivée au pouvoir, conduit irrémédiablement à la catastrophe l'Europe du sud à laquelle nous appartenons. Il faudrait, enfin, avoir la lucidité et le courage d'en tirer toutes les conséquences. Ce que ne feront pas nos socio-libéraux paralysés, comme ceux d'Athènes, de Rome, de Madrid ou de Lisbonne, par l'idéologie européiste. Ce soir, toute l'Europe a donc fait un grand pas de plus vers la catastrophe...

Les Grecs en seront une fois de plus les premières victimes : la Troïka, attendue la semaine prochaine à Athènes, va pouvoir exiger avec d'autant plus de force et d'autant moins de scrupules, un nouveau mémorandum, aussi stupide et criminel que les précédents. La vis sans fin de la récession et de la misère, le cercle vicieux : une aubaine pour Aube dorée !

Ce soir, c'est Merkel qui gagne à Berlin, et sa créature aubedoriste à Athènes...