Les dernières études d'opinion en Grèce, qui maintiennent l'alliance Syriza/Grecs indépendants à des niveaux d'intention de vote inchangé, montrent une nette inflexion à l'égard de l'euro. Désormais, près de 69 % des personnes interrogées pensent possible une sortie de la monnaie unique et 20,3 % la souhaitent. Ils étaient moins de 10% avant les élections de janvier, 16 % il y a une dizaine de jours.

L'attitude de Berlin, Bruxelles, larbins et alliés, qui n'ont jamais eu la moindre intention de négocier et de respecter le vote du peuple grec, mais cherchent seulement à contraindre le gouvernement à trahir ses engagements et poursuivre la politique qui a échoué depuis 5 ans, ainsi que la politique du gouvernement qui consiste à gagner du temps sans rien céder d'essentiel sont donc en train de produire leurs fruits.

Les Grecs réalisent que, même s'ils ont peur de quitter l'euro, il n'y a aucune "autre politique" possible à l'intérieur de l'euro, ni aucune possibilité de réformer l'euro, puisque l'euro a justement été conçu pour servir à quoi il sert : priver les peuples de leur souveraineté en empêchant, quel que soit leur vote, le gouvernement qui en est issu de mener une autre politique.