D'abord celui de Coralie Delaume, interviewée par Le Figaro.fr : "Et si les Grecs préparaient leur sortie de l'Euro avec l'aide de... Poutine ?"

On y retrouvera l'idée de pédagogie de la rupture que j'ai développée, depuis le 25 janvier, ici et ailleurs. Je suis en totale communion d'esprit avec cette analyse.

Et l'on pourra compléter cette lecture par celle du blog de Coralie, L'Arène nue, où elle donne accès, en français, à un fort intéressant article d'Ambrose Evans-Pritchard, paru dans ''The Telegraph'' sous le titre : ''Greek defiance mounts as Alexis Tsipras turns to Russia and China''.

En réalité, il semble que l'imperturbable résistance aux pressions monstrueuses qui s'exercent sur le gouvernement Syriza/Grecs indépendants, soit en train de jeter la panique chez tous les Quatremer et autres Barroso et c'est bien ce qui ressort de cet article de L'Express.be qui, lui aussi, pose désormais clairement la question de la sortie de l'euro de la Grèce au terme de la leçon administrée par le gouvernement grec montrant que ce qu'il est convenu d'appeler l'Europe n'a jamais eu la moindre intention de négocier quoi que ce soit de sérieux, seulement d'exiger la capitulation en rase campagne consentie sans même faire mine de résister par les habituels traîtres socio-libéraux à la sace Evanghélos Vénizélos, Renzi, Hollande/Valls, Zapatero, di Rupo et autres Sigmar Gabriel.

Que Quatremer ou Leparmentier étouffent de rage et de haine en voyant ce petit peuple résister me réjouit... Quant à Guetta et Couturier, j'espère que les salariés de Radio-France continueront encore longtemps à leur clouer le bec. Ce serait bon signe. Je trouverais en effet hilarant que les éditocrates et soi-disant journalistes de l'audiovisuel public français, au service de la doxa euro-allemande, qui n'ont pas manifesté la moindre solidarité lors de la fermeture de l'audiovisuel public grec, ERT, par le gouvernement Samaras, chargé d'exécuter servilement les quatre volontés de Bruxelles et Berlin, se trouvent condamnés au silence si/quand l'euro explose/explosera en vol. Et puis que les personnels de Radio France qui ne l'avaient pas encore compris commencent à réaliser que la Grèce a été le laboratoire de leur avenir est en soi intéressant. A l'heure où les sondeurs et les chiens de garde du reste des médias dominants s'emploient sans relâche à vouloir montrer que le vote des deux derniers dimanches signifie que les Français ont déculotté les socialistes qui mènent une politique de droite parce qu'ils sont d'accord avec la ligne suivie par les socialistes et voudraient juste qu'ils l'infléchissent un peu plus à droite, une claque sociale serait la bienvenue après la claque électorale.

Quant à la réunion de Combourg, vendredi soir, elle m'a permis de parler des rapports de la Grèce et de l'Europe, dans le temps long et jusqu'à l'actualité la plus brûlante, devant une soixantaine de personnes de cette petite ville de six mille habitants, de Rennes, de Saint-Malo et même de Nantes venues pour m'entendre, mais aussi de déguster un succulent buffet préparé par les fidèles du Centre culturel, puis d'écouter un concert de l'excellent trio Tranaki... On a même dansé le zeïbekiko d'Evdokia et quelques khasapikos au fond de la salle . La Grèce rassemble, elle intéresse aussi, pour ce qui s'y passe, même ceux qui ne la connaissent pas charnellement. Merci donc, au Centre culturel de Combourg de m'avoir invité et de m'avoir permis de porter, là aussi, une parole différente sur ce pays et son peuple, des demi-vérités et des mensonges, à forte connotation essentialisante, c'est-à-dire raciste, que diffusent les médias officiels et l'oligarchie européenne.