Il y a quelque temps, j'ai déjà parlé ici de la diversion du gouvernement dit de gauche radicale qui se trouve actuellement à la tête de la colonie germano-européenne de Grèce consistant à modifier la loi électorale en espérant ainsi que Syriza ne dégringolera pas tout-à-fait assez pour être indispensable à un gouvernement de coalition que la loi électorale a pour but de rencre nécessaire en toutes circonstances.

Cette loi à donc été adoptée hier.

Faute de pouvoir gouverner, puisque par ses capitulations en chaîne, Tsipras s'est entièrement mis dans la main de ceux dont il exécute servilement les décisions, le gouvernement soi-disant de gauche radicale amuse la galerie, grenouille, magouille et carambouille...pour faire croire qu'il existe encore.

Tout cela est n'a d'ailleurs strictement aucune portée puisque la loi électorale ne peut s'appliquer lors des prochaines élections et que la prochaine majorité abrogera probablement ce texte.

C'est tout juste lamentable...

L'est tout autant ce qui nous sert de chef de l'Etat qui atteint ces temps-ci un niveau de pathétique rarement vu depuis Albert Lebrun.

Ainsi aura-t-il suffi que Merkel - notre chancelière à tous - affiche sa compréhension à l'égard des délais jugés nécessaires par le nouveau Premier ministre de sa Majesté pour négocier le Brexit, que notre va-t-en guerre aux quatre coins de la planète, prêt à déclencher une guerre nucléaire contre ces salauds d'Anglais qui refusent de continuer à subir la dictature imbécile de Bruxelles, se contredise et s'aligne aussitôt. Piteusement.

Ca en deviendrait drôle si ça n'était pathétique, cette frénésie de soumission.

Reste notre ami et allié Erdogan... Devant la chape de plomb de la dictature islamofasciste qui s'appesantit chaque jour davantage sur le pays, la Commission européenne a fini par se fendre d'un communiqué exprimant... son inquiétude.

Le sultan en tremble de peur !

On aimerait, là aussi, pouvoir en rire... si ce n'était tragique. En réalité, mon ami Frédéric Farah m'a rappelé un discours dont je me souviens encore l'effet qu'il m'a fait lorsque, pour la première fois, j'ai entendu cette archive sonore. J'étais déjà passionné d'histoire, notamment celle du deuxième conflit mondial (moins que jamais il ne faut le qualifier de second, ce qui signifie qu'on exclut la possibilité d'un troisième).

Il s'agit du discours de réponse du président du Conseil, Albert Sarraut, à la remilitarisation de la Rhénanie par Hitler (1936), en contravention au traité de Versailles : "Nous ne laisserons pas placer Strasbourg sous le feu des canons allemands". Ensuite de quoi on ne fit rien.

Je suis certain d'avoir compris, en entendant cette voix pleine de résolution martiale, que la gesticulation conjuguée à la paralysie de la volonté conduit inéluctablement à la Catastrophe.