Lors des élections du 20 septembre, la majorité (Syriza-ANEL) était de 155 voix sur 300 ; au vote du premier paquet de mesures du Mémorandum Tsipras soumis à cette chambre, après les deux votés par la précédente avant sa dissolution, avec l'aide de la droite, des eurolaquais de Potami et des pourris du PASOK, elle n'était plus que de 154.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, le nouveau paquet exigé par l'eurogroupe ne l'a été que par 153. Ca s'appelle comment ?

Ayant accepté, par le Diktat du 13 juillet, de se soumettre à un chantage permanent aux termes duquel les crédits ne seront versés qu'au compte-goutte, Alexis Tsipandréou, l'Homme qui rit tout le temps, attend cette fois-ci 2 milliards... Mais ceux qui doivent les lui donner veulent qu'on saisisse les maisons de tous les petits propriétaires qui ont des dettes, soi-disant pour consolider le bilan des banques qui se retrouveront propriétaires de biens dont la valeur va s'effondrer.

La spirale catastrophique dans laquelle Tsipandréou a enfoncé un peu plus son pays s'accélère et sa majorité s'érode au même rythme.

Combien de temps avant qu'il la perde ? Choisira-t-il alors de retourner devant les électeurs (la Chambre actuelle est la 6e depuis 2009) ? Ou de faire rentrer au gouvernement les gugusses de l'Union des centres, les eurolaquais de Potami, les pourris du PASOK ?

Les paris sont ouverts.