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samedi 1 août 2015

Lapavitsas parle... d'or !

A lire absolument : je partage en tous points cette analyse ;

A lire encore... d'un des meilleurs écrivains grecs de la "jeune génération" ;

A lire toujours... de Galbraith ;

Et la réponse de Varouf aux accusations hallucinantes de haute trahison.

Retour à Paris

Je n'aime pas trop citer cet infâme organe de propagande intitulé "Le Monde", mais ce torchon qui fut autrefois un journal indique ce soir que les créanciers de la Grèce exigent la baisse d'un impôt...

Si si, vous m'avez bien lu : l'UE, la BCE et le FMI exigent que le gouvernement Tsipras baisse un impôt. Un impôt qui n'exite pas encore... Allez, devinez !

"Les créanciers exigent que l’impôt sur la solidarité soit ramené de 8 % à 6 % maximum pour les revenus supérieurs à 500 000 euros" dixit le torchon.

L'UE, la BCE et le FMi exigent des hausses de TVA qui touchent les plus faibles, vont étouffer les îles, ils exigent des hausses de taxe qui empêchent les gens de se chauffer l'hiver, de se soigner... Ils ont contraint des diabétiques à l'amputation ou à la cécité, ils poussent des gens dans le chômage et la faim, la précarité ou la misère... mais ils ne veulent pas d'un impôt sur les riches...

Eh oui, M. Tsipras, c'est ça cette Europe dans laquelle vous avez préféré enterrer votre peuple vivant plutôt que de le libérer. Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! En rentrant de Munich avec un papier signé Adolf, M. Chamberlain était persuadé d'avoir sauvé la paix... d'avoir choisi le moindre mal, comme a dit M. Tsipras l'autre jour. "Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre - lui objecta Winston Churchill - Vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre."

L'Europe c'est aussi Varouf menacé de procès pour haute trahison perce que, en cas d'échec des négociations dont il était en charge, et donc bien placé pour savoir que les autres n'avaient aucune intention de rien négocier sérieusement, il a préparé, ou au moins mis à l'étude, la seule alternative à la capitulation finalement intervenue : la sortie de l'euro.

La haute trahison c'est pourtant à Papandréou, Papadimos et Samaras qu'elle s'appliquerait, car c'est eux qui ont aliéné une souveraineté dont ils n'étaient pas propriétaires, qui ont organisé le viol des droits du Parlement dans l'adoption des mémorandums I et II, permis l'adoption de lois scélérates et/ou inconstitutionnelles, etc.

Eh bien non, le haut-traître serait Varouf...

Il ne peut désormais plus y avoir que des crétins et des cyniques pour ignorer ce qu'est la nature même de l'euro et de l'Union européenne : la destruction de toute forme d'Etat social, d'Etat de droit et de démocratie.

Et quiconque s'attaque au monstre néototalitaire qu'ont engendré la droite et la sociale-démocratie européennes, un monstre qui continue à fasciner l'essentiel des gauches dites radicales qui s'obstinent naïvement ou pas à prendre les vessies de ce néototalitarisme libéraloeuropéen pour les lanternes de l'internationalisme, savent désormais que la police politique n'est pas loin...