Suite à la mise en liquidation judiciaire des éditions de La Différence à la fin juin 2017, la diffusion de Tigrane l'Arménien était depuis bloquée. Après bien des démarches et des mois d'incertitude, j'ai enfin récupéré mes droits sur ce roman qui me tient tant au coeur, à la fois parce qu'il traite du génocide arménien, de sa négation par la Turquie, et de la vie, aujourd'hui, dans une Grèce martyrisée par huit ans de politiques euro-allemandes.

Du coup, ce livre va pouvoir reparaître et je remercie ici, aussi vivement que publiquement, H&O éditions et son directeur, Henri Dhellemmes, qui, dès la nouvelle de la liquidation de La Différence, m'a dit qu'il ferait le nécessaire pour que ce livre revive.

Vous pouvez dès à présent préacheter ce livre en participant, ici, à la campagne d'édition participative : si elle permet de collecter 1000 euros, H&O pourra doubler le tirage initial. Merci d'avance !

On trouvera donc de nouveau Tigrane l'Arménien en librairie au début du mois de juin prochain, sous cette nouvelle couverture ; les lecteurs montpelliérains auront même la possibilité de me le faire dédicacer, en avant-première, sur le stand d'H&O à la Comédie du livre, du 25 au 27 mai.

Puis nous reprendrons, à l'automne, le programme de signatures que nous avions dû ajourner : à la librairie francophone To Lexikopoleio, à Athènes, fin septembre ou début d'octobre, à La Médiathèque Boris Vian de Port-de-Bouc le 9 novembre, et le lendemain à la librairie Prado-Paradis de Marseille, à la journée du livre de la Maison de la culture arménienne de Décines près de Lyon (date à préciser en novembre ou décembre), etc.

Philippe-Jean Catinchi dans Le Monde des livres (19 mai) : « On retrouve dans Tigrane l’Arménien la parfaite conjonction du savoir-faire du romancier et de l’exigence de l’historien, pimentée ici par la tentation de l’éditorialiste. Autant de raisons de le laisser nous guider pour comprendre un présent qui, faute d’éthique et de mémoire, menace d’embrasements futurs. »

Christophe Chiclet dans Nouvelles d'Arménie magazine (juin) : « Mêlant le temps du génocide au nôtre, Olivier Delorme nous entraîne d’Istanbul à Tiflis, de la Vienne des années 20 à Athènes. D’ailleurs, l’intrigue se termine dans une capitale grecque ravagée par la crise économique, par une austérité imposée par la finance internationale et européenne regroupées dans la tristement célèbre Troïka, depuis 2010. Bref, un polar historique haletant. »

Tigrane Yégavian dans France Arménie (juillet-août) : « Maîtrisant le récit grâce notamment à un excellent travail de documentation historique, l’auteur nous fait partager ses deux passions grecque et arménienne. Mais qualifier ce roman de polar historique serait un brin réducteur. (...) Delorme se veut grave et accusateur, dénonçant une nouvelle et sournoise dictature qui ne dit pas son nom. En cela, la légèreté des dialogues – et des péripéties sentimentales du héros – se heurte à l’âpre violence du réel. “ Allons admirer le chaos, peut-être trouverons- nous une solution ” dit un des personnages. C’est là tout l’intérêt de la démarche de l’historien – écrivain, dont l’architecture du roman, fluide et aérienne, abolit la frontière entre passé et présent, mais aussi celle de la double appartenance sexuelle et identitaire (française et arménienne). Reste l’amour donc, comme ultime naufrage. »