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mercredi 9 août 2017

Paratonnerre...

Entendre un crétin d'En Marche se féliciter que l'Opération Sentinelle joue un rôle de paratonnerre, en attirant les agresseurs vers les militaires plutôt que vers la population civile... Mais comment peut-on en arriver à un pareil point de confusion mentale ???!!!

En revanche pas un mot sur les politiques d'austérité idiotes et criminelles, imposées par l'euro, l'UE, l'Allemagne, depuis Maastricht, qui nous ont conduit à n'avoir aujourd'hui ni assez de personnels et de moyens matériels dans la police pour assurer les tâches de sécurité publique, ni dans les services de renseignement qui sont la seule arme efficace contre la menace terroriste.

Couper dans les budgets d'équipement de la Défense nationale (confiée par Jupitre à une comptable européiste) revient à mettre en danger les militaires sur les théâtres d'opération où ils interviennent, alors que là aussi les politiques européennes ont depuis des décennies gravement mis en cause leurs capacités et la sécurité de ces troupes ; les affecter durablement à des tâches de sécurité publique qui ne relèvent pas de leur mission est une absurdité qui aboutit en outre à l'épuisement des hommes ; se féliciter que cette utilisation fasse d'eux des cibles détournant la foudre des populations civiles confine à...

Un peu plus tard : colère saine et bienvenue du général Desportes : Sentinelle ne sert à rien qu'à offrir des cibles faciles et met en danger nos soldats, notamment en réduisant à rien leurs capacités d'entraînement.

Puis ce qui nous sert de Premier ministre à l'Assemblée nationale : du vent technocratique et une monstruosité de plus qui consiste à ranger l'armée dans "les forces de l'ordre". On aura vraiment tout entendu ! Comme l'autre imbécile qui préside la Commission des lois et qui n'est pas même capable de faire la distinction entre la loi et le décret ! Mais ma cocotte, avant d'être élue député, il n'est pas interdit de lire la Constitution !!!

Jupitre à l'Elysée, les Branquignols au gouvernement et les Bronzés à l'Assemblée.

mardi 8 août 2017

Une Charte, ou un Statut, à la noix

La Charte... ça ne vous rappelle pas la Restauration ? Vous me direz que le Statut, ça vous rappellerait Vichy... Un jour, j'étais tombé, lors de je ne sais plus quelle recherche documentaire dans le JO de l'Etat français, sur le Statut de la noix (élaboré en même temps que le... Statut des juifs), tellement caractéristique du délire technocratique de ce régime illégitime et dictatorial (qui n'a donc jamais "été la France", comme le prétend le falsificateur d'histoire qui nous préside) qui fut aussi, comme l'actuel, un "gouvernement des experts".

On remarquera au demeurant que les gogos et autres cabris qui passent leur vie à sauter sur leur chaise en criant : "L'Europe ! L'Europe ! L'Europe !", et à nous dire qu'il faut faire ceci ou ne pas faire cela parce que nos "partenaires européens", parce que l'Allemagne surtout, font ceci ou ne font pas cela, applaudissent, au nom de la transparence, du génie de Jupitre (hommage à Mathieu Morel) ou parce qu'il est bon d'applaudir le Maître auquel il convient de ne point déplaire, à ce nouveau délire d'un ego sans surmoi, qui prétend élever, dans la République, la dame qui l'a enseigné et séduit en son jeune âge, à un rang de "première dame" - y aurait-il une deuxième, une centième, une dernière dame ? -, par un Statut transfiguré en Charte qui paraîtrait absurde dans n'importe quel Etat démocratique européen. Imagine-t-on un Statut pour monsieur Merkel, une Charte pour madame Gentiloni ?

Les Constitutions des Etats monarchiques européens ne prévoient pas davantage de rôle pour le conjoint du monarque (quel que soit le sexe de l'un et de l'autre). Sauf erreur de ma part, seule la Constitution espagnole, en son article 58, parle de la Reina consorte... et c'est seulement pour préciser qu'elle ne pourra assumer de fonctions constitutionnelles, sauf dispositions contraires sur une éventuelle régence.

A quoi rime donc tout ce tintouin ? A rien, sinon qu'il traduit une fois encore une hypertrophie du Moi... et du Toi.