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mercredi 14 octobre 2009

Deux interrogations me taraudent...

Serait-ce à cause de la gale qui sévit dans la Garde républicaine du palais à Papa, que le prince Jean a sacrifié sa longue crinière blonde ?

Mais la couleur ? C'est avant ou maintenant qu'il se teint, le petit prince de Nagy-Bocsa ?

J'irais jusqu'au bout du monde, je me ferais teindre en blonde, si tu me le demandais...

Non y'a pas, moi j'ai beau retourner les choses comme je veux, je suis comme Isabelle Balkany, je n'en vois pas de meilleur pour l'EPAD ! En tout cas, il a bien le meilleur coiffeur des Hauts-de-Seine, c'est déjà bien pour présider l'EPAD !

mardi 13 octobre 2009

Lampistes

C'est à un Propos du philosophe radical (dans le sens IIIe République) Alain, en 1934, qu'on doit l'acception actuelle du mot "lampiste", non point ce modeste larbin chargé de l'entretien des lampes, sens premier, ni même cet employé de chemin de fer assurant l'entretien des lanternes, mais un pauvre bougre sans situation sociale flatteuse, qui se trouve au mauvais moment et au mauvais endroit, la conjonction de ses trois facteurs le conduisant à porter le chapeau d'événements qui le dépassent, en place de ceux, plus puissants ou plus malins, qui ne portent que de véritables responsabilités.

Le philosophe radical Alain touchait ainsi du doigt une des réalités les plus prégnantes et les plus constantes de l'histoire politique et judiciaire française.

Une histoire qui, hier, s'est enrichie d'une nouvelle page - glorieuse, pour ladite justice.

Dépassées par les événements, paralysées par leur imprévoyance et leur incompétence, les forces de l'ordre de Poitiers s'étaient montrées incapables d'endiguer le coup de main d'une poignée de radicaux (pas dans le sens IIIe République du tout), ultra-violents, qui disparurent dans la nature.

Que croyez-vous qu'il arriva ? Qu'on limogea le préfet ou le responsable de la sécurité publique, comme lorsque la populace envahit la villa corse d'un ami de Caligula, sans y commettre aucune déprédation, ou bien lorsque la même populace osa huer son Chef sans avoir été tenue à distance ?

Non point.

Il fallait des boucs émissaires. On se saisit donc d'une dizaine de pékins qui étaient là pour manifester contre l'état scandaleux du système carcéral français et la stupide politique judiciaire conduite par Caligula. Des pékins qui, à l'évidence, n'étaient pas pour grand-chose dans les violences, puisque les violents, bien plus malins que la police, s'étaient rapidement évaporés en laissant derrière eux armes et bagages.

Dans la belle République française, aussi fière de sa qualité de patrie des Droits de l'homme que rapide à embastiller n'importe qui pour n'importe quoi, dans cette patrie de l'Egalité et de l'Etat de droit, où le Chef désigne aux juges ceux qu'il ont à condamner, puisque telle est sa volonté, le jour où s'ouvre leur procès, un pays où le ministre de la Culture excepte de l'application des lois ceux dont il estime qu'ils ont du talent, où le Chef fait nommer un gamin de 23 ans, même pas pourvu d'une licence en droit à la tête de l'établissement public gérant le plus grand quartier d'affaires d'Europe et des sommes colossales, se donnant même le luxe de condamner ceux qui "jettent en pâture" son fiston parce qu'ils connaissent encore le sens du mot népotisme (pratique pontificale consistant à nommer cardinal un neveu ou nepote sans aucune qualification pour la fonction : Jules II devint ainsi pape grâce à la faveur de son tonton Sixte IV et les Borgia se montrèrent dans l'exercice d'un tout sarkozyen culot, à moins que ce ne soit le contraire, tant il est vrai, comme le dit le Chef, qu'on n'a jamais fait mieux qu'un pape pour dire où sont le Bien et le Mal )...

Dans ce pays-là on a donc saisi au collet une poignée des lampistes d'Alain, pour les jeter en pâture, pour de bon eux, à une justice qui, n'ayant plus pour elle-même la moindre trace de respect, en condamne trois, au hasard et au terme d'une procédure de comparution immédiate, digne de la Chine populaire ou de la Roumanie des Ceaucescu, une procédure qui bafoue les droits les plus élémentaires reconnus depuis 1679 par l'Habeas Corpus aux sujets de Sa Gracieuse Majesté, une procédure scélérate que tout juge qui se respecte devrait refuser d'appliquer (oui mais combien de magistrats ont refusé de prêter serment à Pétain, combien ont refusé de siéger dans les sections spéciales ?), ou au moins acquitter systématiquement tous ceux qui sont déférés devant lui au terme de cette procédure.

Comble de honte, parmi ces trois-là, le plus lourdement condamné est un pauvre type de cinquante balais, insuffisant pulmonaire, privé d'emploi depuis vingt ans et au surplus un peu simple d'esprit !... A l'évidence un des organisateurs de commandos, un des casseurs les plus efficaces, les plus dangereux pour la société !!!

Et personne ne s'étouffe d'indignation ? personne n'en appelle à la justice devant un aussi éclatant déni de justice ? J'ai honte pour ce pays, pour son peuple, un peu plus tous les jours, à chaque marche qu'un pouvoir cynique, à l'incroyable toupet, des hommes sans scrupules ni sens moral nous font descendre chaque jour ou presque vers l'ignominie.

En tout cas, moi, ce soir, je préfère être dans ma peau que dans celle de ces magistrats-là.

La nouvelle a fait une brève au JT - la liberté de trois citoyens français ne mérite pas plus, en effet, alors qu'on passe des heures sur les accidents divers, chiens écrasés et autres déclarations politiques vides de tout contenu ; la nouvelle de la mort du pauvre bougre, s'il se suicide - comme c'est la "mode" chez France Télécom presque autant que dans nos prisons ; il est vrai qu'avant son élection, notre génial Chef déclarait, lui, à Onfray, que le suicide c'est génétique... - ne fera pas davantage.

Et puis d'un air dégagé, le même journaliste nous informa cinq minutes plus tard que 75 % des Français ne faisaient plus confiance en la justice...

Ah bon ? comme c'est bizarre ?? on se demande vraiment pourquoi !!!

lundi 12 octobre 2009

Juste un conseil de lecture à notre Président bien-aîmé

à notre auguste président dont certains ont quand même regretté, dans sa majorité, que ce ne soit pas lui qui ait eu le Nobel : eh oui, chère Linda, le ridicule ne tue plus. Cela dit le Nobel de la paix à Obama - et j'aime plutôt bien ce garçon, je ne guette pas, avide, comme nos médias imbéciles, son faux pas ou ses difficultés, mais enfin, il n'en est qu'aux gammes -, pour une fois, je suis d'accord avec Walesa, c'est pour le moins prématuré. Attendons qu'il ait au moins mis au pas le fauteur de guerre israélien, au moins aussi dangereux que l'Iranien, pour nous prononcer. Attendons les premiers vrais actes de paix ; pour l'instant il n'y en a eu aucun et les colonies continuent chaque jour à grossir, rendant chaque jour plus insupportable, plus dangereux, plus odieux, ce conflit qui empoisonne tout le Proche-Orient et toutes les relations internationales, et dont chacun connaît la solution - Obama comme les autres.

Mais je ne voulais parler ni du Nobel ni des rodomontades du Matamore qui nous sert de président.

Non je voulais parler d'une des autre face de Matamore : Jean, du lait qui lui coule du nez quand on le presse, et que papa va mettre à la tête de l'établissement gérant les fonds faramineux du premier centre d'affaires européen.

On sait toute l'honnêteté proverbiale de Matamore. La preuve ? Les Balkany, symboles vivants de la morale publique la plus exigeante, la plus rigoureuse, ne sont-ils pas des proches parmi les proches, jamais absents d'un déplacement matamorien.

Népotisme ? vous rigolez ! c'est bien sûr, et comme Mitterrand, pour ses seules, éclatantes et précoces qualités, que Jeannot est l'heureux élu de cette course à l'échalote hautdeseinienne !!! Ca vous étonne après que la France ait trouvé parfaitement régulière et sincère l'élection du fils du président Bongo à la présidence gabonaise ? Heureusement en tout cas que Carla ne s'appelle pas Eléna, il était capable, notre Conducator, notre Danube de la Pensée, de la faire nommer à l'Académie des sciences !

Voilà, voilà... Moi qui aime bien la vie des hommes illustres, et faute de pouvoir lire l'inutile Princesse de Clèves, je conseille donc à notre Matamore national de feuilleter La Vie des douze Césars : il y trouvera celle de Caligula... qui fit son cheval consul.

Voilà, voilà... vous aurez peut-être du mal à y accéder, moi je n'ai pas encore réussi à la signer : le site est trop encombré, mais si vous voulez apporter votre soutien à Jean Sarkozy, il faut cliquer ici.

Voilà, voilà... mais bon, c'est comme la votation citoyenne, hein, ça n'a aucun sens !

Voilà, voilà... ah si, encore, juste un coq-à-... l'âne, si j'ose dire : vous ne trouvez pas que M. Lefebvre c'est le comble de la vulgarité, une espèce de concentré, de synonyme, d'incarnation, pour tout dire, de la vulgarité ? Moi, chaque fois qu'il apparaît, je suis pris d'un incoercible haut-le-coeur...