Que vive la Grèce !

Il y a 200 ans, les Grecs entreprenaient leur guerre de libération du despotisme turco-musulman.

Honneur pour toujours aux combattants de la liberté qui se sont levés alors pour dire NON.

Honneur à tous les combattants grecs qui, depuis 200 ans, se sont levés chaque fois qu'un impérialisme a enchaîné leur pays.

Parce que les guerres de libération sont toujours à recommencer. Aujourd'hui encore !

Honneur aux philhellènes ! et notamment aux philhellènes français, souvent demi-soldes des armées de la République et de l'Empire, suspects au régime des Bourbons restaurés, qui vinrent aider les Grecs, les armes à la main.

Parmi eux, comme mon cher Makriyannis (il faut lire ses Mémoires, ce livre superbe, une des matrice de la littérature grecque contemporaine), je ferai une place particulière au... " « bon et courageux Fabvier », « l’immortel Fabvier » (1782-1855) tient cependant une place à part. Artilleur et polytechnicien, il a été envoyé par Napoléon à Constantinople pour renforcer sa défense en 1807. Il a participé à une mission en Perse, servi en Espagne et en Russie, est devenu colonel et baron d’Empire en 1813. Il a été plusieurs fois inquiété sous la Restauration, a combattu avec les libéraux espagnols en lutte contre l’absolutisme du Bourbon de Madrid soutenu par le Bourbon de Paris. Venu se mettre au service des Grecs, il organise un embryon d’armée régulière, le taktikon soma (corps tactique), formé, entraîné, encadré à l’européenne. Tandis qu’Auguste Regnaud de Saint-Jean-d’Angély (1794-1870), futur maréchal de France et ministre de la Guerre, fils d’un conseiller d’État proche de Napoléon qui fut ministre durant les Cent-Jours, organise une cavalerie grecque. " Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans, tome I.

Et que vive le philhellénisme français !