Avant-hier, le régime islamiste, qui minore à l'évidence l'épidémie (1000 morts et 47000 cas avoués) et poursuit les médecins qui font sortir des informations, a soudain annoncé, par la voix du Castaner local, Souleïman Soïlou, la fermeture de tous les commerces, sauf les boulangeries et qq stations service) et une interdiction de circulation, en principe pour 48h ( on se demande bien comment la situation pourrait s'améliorer en 48h!!!), applicable aux villes suivantes: Adana, Ankara, Antalya, Aydin, Balikesir, Proussos, Denizli, Diyarbakir, Erzurum, Eskisehir, Gaziantep, Hatay, Istanbul, Izmir, Kahramanmaras, Mardin, Mersin, Mugla, Ordu, Sakarya, Samsun , Urfa, Tekirdag, Trabzon, Van et Joguldak.

Résultat ? Panique immédiate, ruée dans les commerces encore ouverts jusqu'à minuit sans bien sûr le moindre respect des distances de sécurité.

Le maire d'Istanbul (opposition) a aussitôt critiqué cette décision subite, sans aucune préparation ni concertation, la municipalité d'Istanbul n'en ayant pas même été prévenue et ne sachant pas quels services municipaux devront ou non continuer à fonctionner, ni dans quelles conditions.

Hier soir, le gouvernement grec faisait savoir que, selon des renseignements spontanément transmis par des ONG opérant en Turquie et de plus en plus inquiètes des agissements du gouvernement turc, des migrants, porteurs du virus, auraient été transférés de camps à l'intérieur de la Turquie vers la côte occidentale sous le contrôle de la gendarmerie et de la police turques, tandis que des concentrations d'embarcations fournies par les autorités turques aux passeurs qu'elles rémunèrent étaient repérées par les autorités grecques face aux îles de Lesbos et de Chios.

Et tandis que les violations aériennes turques se déroulaient, à des altitudes exceptionnellement basse, au-dessus de Lesbos, Chios, ainsi que de la frontière terrestre de l'Evros.

Un nouvel assaut migratoire semblait donc imminent.

Le gouvernement grec a aussitôt mis en alerte la marine et les garde-côtes, envoyé sur zone de plusieurs navires de guerre à l'armement destiné à dissuader, et fait savoir que l'ordre était clairement donné d'empêcher toute embarcation d'aborder le sol grec.

Apparemment, la journée d'aujourd'hui a été calme.

On apprend ce soir que le Castaner local, ennemi mortel du gendre - qui est aussi ministre de l'Economie - du sultan a présenté sa démission - finalement refusée le 13 au matin.

Un gouvernement à la ramasse... Un autre...

Récession depuis le dernier trimestre 2018, impérialisme foireux en Syrie et en Libye qui s'est heurté à la résolution russe, échec dans l'assaut migratoire contre la Grèce qui refuse de céder aux menaces... le régime islamiste turc, subventionné par l'UE depuis 20 ans, apparaît aussi à bout de souffle que ladite UE.