Alors comme ça, nos amis allemands, bien planqués derrière les Bataves, refusent toujours de concéder la rustine qui permettrait de faire croire que le machin construit autour de la CONCURRENCE s'est soudain converti à la solidarité.

Ce que semblent ne pas comprendre les européistes, c'est que le gouvernement néerlandais, faible, comme tous les gouvernements de coalition (vive la proportionnelle ! Comme en Israël: c'est tellement chouette !!!), ne peut pas concéder ce que son opinion condamne par avance et qui condamnerait probablement la coalition si le gouvernement le concède. Le socialiste Djesselmachinchose a déjà été, pour la même raison, le bourreau le plus zélé et impitoyable des Grecs...

Ce que semblent ne pas comprendre les européistes, c'est que la politique non conventionnelle de Draghi est déjà immensément impopulaire en Allemagne où elle a déclenché les foudres du puissant Bild. Ce qui n'est pas pour rien dans le fait que CDU-CSU et SPD qui, il y a peu, rassemblaient 80% des voix, seraient incapables d'en rassembler 50%.

Une chancelière en fin de vie et en état de mort cérébrale, qui a toujours tout décidé en fonction d'impératifs de politique intérieure, est-elle prête à un nouveau plongeon électoral de son parti et à une nouvelle poussée de l'AFD?

Alors oui, ils trouveront peut-être, à la dernière seconde, une rustine, demain, qui permettra au machin de durer 3 ou 6 mois de plus. Mais le machin est mort parce que plus personne n'y croit - sauf peut-être notre cabri qui saute sur sa chaise en criant l'Europe, l'Europe, l'Europe !

Les gouvernements italien et espagnol peuvent bien finir pas se coucher en prétendant avoir obtenu la rustine, les peuples, eux, j'en suis certain, sont en train de comprendre. Tchernobyl a fait comprendre à tous que les dirigeants soviétiques avaient perdu tout contrôle sur leur propre système.

Nous en sommes à ce point.