Il y a une chose que je n'imaginais pas, il y a quelques années, en ralliant Facebook sur le conseil d'un ami qui m'assurait que ce serai pour mi un moyen efficace de mieux faire connaître mes livres, c'est que ce réseau de rencontres virtuelles déboucherait sur des rencontres réelles. Or ce fut bien le cas à Paris, où plusieurs de ces rencontres ont débouché sur des amitiés et sur la constitution d'un réseau de connivences intellectuelles qui, un jour peut-être, prendre forme d'action...

C'est régulièrement le cas, lorsque je me déplace en province, pour des salons du livre ou des signatures, constatant à chaque fois que ce site, ce blog, ma page Facebook ont drainé vers mes livres des lecteurs avec lesquels se tisse parfois une relation d'une autre nature.

C'est même le cas à Nisyros où, en quelques jours, nous venons de passer deux riches et amicales soirées d'échange et de partage avec des amis Facebook qui ont fait le détour de notre volcan.

Pour le reste, Tigrane continue à susciter des réactions de lecteurs - celles qui me parviennent sont toutes très positives, et cela fait un immense plaisir, car ce livre, comme tous mes livres est né d'une indignation - devant la négation opiniâtre du crime - et de ma passion pour la liberté : parce que ce roman, comme tous mes romans, est né d'une irrésistible nécessité intime.

La dernière en date de ces réactions, je la découvre sur un site de critiques de lecteurs, ici, à Nisyros, dans la rue en escaliers, sous la maison, assis sur une marche à moitié à l'ombre, l'ordi sur les genoux, là où je capte à peu près bien le wi-fi.

"Une œuvre magistrale bien rythmée et efficace" : que souhaiter de plus pour conclure ce beau papier ???