Pendant que Fillon se fait tailler des costards et que Macron s'apprête à aller faire hommage à la chancelière du Reich européen, le sultan, lui, entend que sa bonne parole soit portée partout dans les populations de nationalité turque.

Or, donc, en France (contrairement aux Pays-Bas et à l'Allemagne... où des élections auront lieu mercredi et à l'automne... avec de fortes poussées prévisibles de la droite radicale qui menacent la stabilité des nomenklaturas en place et les rendent soudain un peu méfiants à l'égard de l'islamofascisme turc...), le ministre du régime islamiste de terreur et d'arbitraire qui règne sans partage, depuis une parodie de coup d'Etat, sur la Turquie, pays membre de l'OTAN et candidat à l'UE, qui viole la souveraineté de deux pays de l'UE de manière permanente, peut donc venir délivrer librement sa propagande haineuse pour le plébiscite destiné à transformer un pouvoir autoritaire en dictature légale.

Il est vrai que nous n'avons de problème ni avec l'islamisme radical sur notre territoire que le régime Erdogan peut donc venir attiser sans aucun inconvénient, ni avec la droite radicale qui risque en outre de tirer profit de ce laxisme bien compréhensif de notre nomenkaltura.

Du coup, la deuxième partie de mon papier sur la triple impasse dans laquelle se trouve la Grèce, qui paraît aujourd'hui sur le blog de Coralie Delaume, L'Arène nue, et qui est consacrée à la dimension géostratégique, donc à l'incroyable cécité de l'UE à l'égard de la Turquie et de la menace qu'elle représente en prend un aspect d'actualité que je n'avais pas prévu en l'écrivant.

La troisième partie portera sur la dimension politique de l'impasse grecque.