Camarade Alexis, je te tire mon chapeau, parce que tu es un gros dur (mangas). Le plus gros des durs (mangas) depuis 450 av. J.C. jusqu’à nos jours en Grèce. Parce que tu fais tout ce que tu veux sans tenir compte de quiconque.

Tu prends ton avion personnel, tu le remplis d’amis et d’amies, tu pars à Cuba et tu laisses l’addition de 300.000 dollars à payer par les gugusses qui gagnent 300 € par mois dans le meilleur des cas. Tu fais tout ce qui te plaît. Tu parles sur la Place de la Révolution à La Havane où parlait Fidel, comme un révolutionnaire pur et dur. Tu te dresses de toute ta superbe contre le Capitalisme Impérialisme. Tu te goinfres (600 euros pour un repas payé par le Ministre des Affaires Étrangères, donc par tes lèche-bottes).

Tu t’amuses, tu fais la fête, alors que les gugusses de Grecs font la queue pour retirer leur retraite, payer électricité, banques, hôpital et surtout austérité sur austérité.

Tu te la joues révolutionnaire et quand tu reviens, tu redeviens ce que tu étais, un gamin qui court pour exaucer tous les caprices de Merkel, d’Obama et de Juncker, que tu fustigeais de Cuba - et ça retombe à nouveau sur le dos du peuple grec si intelligent, parce que c’est lui qui a décidé d’être gouverné par des gens sans supporters et sans honneur, qui jouent les gouvernements.

Rendez-vous aux abattoirs.

(Traduction Marie-Laure Coulmin Koutsaftis)

C'est en fait exactement ce que je me disais depuis deux jours : gonflé, tout de même le petit apparatchik de la collaboration mekello-junckerienne ! Il va jouer les révolutionnaires et se pavaner chez Fidel qui (quoi qu'on en pense par ailleurs) n'a jamais rien cédé, au péril de sa vie, à l'ennemi le plus puissant du monde... et ensuite il va rentrer à Athènes jouer les caniches de la chancelière du Reich.