Une fois encore, Daesh peut dire merci aux concepteurs de l'espace-passoire de Schengen et à tous les irresponsables qui nous gouvernent depuis, au président qui décore de la Légion d'honneur le ministre de l'Intérieur d'un Etat qui décapite les sorcières, ou au roi qui décore le sultan islamo-fasciste de Turquie, à tous ceux qui, tout en prétendant lutter contre le terrorisme, ménagent, chouchoutent dorlotent les Etats qui ont partagent l'idéologie de Daesh, qui ont créé, protégé, financé, armé Daesh, qui continent à le protéger et à le financer même si c'est par des canaux plus discrets qu'autrefois, des Etats qui prétendent lutter contre Daesh et qui assassinent les Kurdes qui, sur le terrain, luttent contre Daesh, des Etats qui blanchissent et nous revendent le pétrole de Daesh, des Etats qui rançonnent les migrants et manipulent leur flux, un flux qui charrie aussi les terroristes qui grâce à Schengen peuvent circuler librement eux leurs armes dont le réservoir inépuisable se trouve dans Etats balkaniques mafieux - Ah! le merveilleux Kosovo créé par l'Allemagne et les etats-Unis ! -, des migrants qu'ils déversent sur une Grèce écorchée par l'Europe depuis six ans, qui font chanter une Europe qui chante derrière la baguette de Merkel...

Merkel qui, après ce qui s'est passé hier, va sans doute reprendre le chemin d'Ankara et proposer 10 milliards de plus au sultan islamo-fasciste... ou 20 !

Mais quand on vide la nation par l'Europe, qui n'est, n'a jamais été et ne sera jamais qu'un vacuum, par le Marché et la Concurrence, quand on vide la démocratie de tout contenu, en démontrant chaque jour qu'il n'y a qu'une seule politique possible, il ne faut pas s'étonner que des identités tribalo-religieuses remplissent le vide qu'on a créé, qu'elles se substituent au système d'identification qui marche, celui de la nation, qu'elles comblent l'absence de projet collectif autre que le vieil "enrichissez-vous" du camarade Guizot, surtout quand l'Europe fait tout pour que les riches soient plus riches et les pauvres plus pauvres.