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Commentaires

1. Le lundi 24 août 2015 à 08:23, par Jean G

Avec le KKE, ça paraît cuit... mais pour l'EPAM? J'ai lu quelque part leur déclaration, ça semble ouvert ou je ne sais pas lire?

2. Le lundi 24 août 2015 à 09:59, par Olivier Delorme

Le KKE, ça aurait tenu du miracle ! Oui pour l'EPAM c'est en cours ; à mon avis ça devrait aboutir. Pour Antarsya, ça paraît beaucoup moins probable.

3. Le lundi 24 août 2015 à 10:54, par Dominic

Les coalitions si je m abusé n ont pas droit à la prime des 50 députés, elle serait réserve au parti arrive en tête...

4. Le lundi 24 août 2015 à 13:52, par Olivier Delorme

Je ne crois pas que ce soit le sujet aujourd'hui... Il est en effet fort peu imaginable que l'UP arrive en tête ! Sauf à croire à une intervention de la Panaghia... Je ne crois pas que cela soit dans leurs plus fous espoirs !!! L'essentiel, pour l'heure, est de regrouper toutes les forces anti-collaboration pour que Syriza, qui arrivera probablement en tête, tombe le masque et soit obligé de former un gouvernement clairement de collaboration avec le parti des oligarques des médias financés par Bruxelles, Potami, et peut-être avec l'Union du centre. Car si Potami baisse, ce qui semble probable, et que l'UP est haut, Syriza+Potami ne fera sans doute pas une majorité, ou fera une majorité trop courte et devra chercher un 3e partenaire. De toute façon, la combinaison s'effondrera rapidement, avec les nouvelles exigences des créanciers qui viendront vite puisque le plan ne peut qu'échouer, la récession s'aggraver, les recettes fiscales s'effondrer et... de nouvelles économies être réclamées. Il y aura donc dans les 6 à 8 mois, de nouvelles défections dans Syriza et de nouvelles élections deviendront donc de nouveau indispensable. La logique de ce "plan" accepté par Tsipras, imbécile et criminelle, condamne à brève échéance ceux qui le mettront en oeuvre, comme les précédents ont scellé la disparition du PASOK et l'effondrement de la ND. La logique des plans est celle de la crise permanente et de la destruction, non seulement de l'Etat social et de l'économie mais aussi du système politique. Il s'agit donc pour l'UP de prendre date pour se placer, la prochaine fois, dans 6 ou 8 mois, lorsque la politique Tsipras aura conduit à l'inévitable désastre, en position de seul recours et alternative à ce désastre. D'ici là, les anti-mémorandaires auront le temps de s'organiser, peut-être en parti unique comme l'a fait Syriza en 2013; dans l'immédiat, il leur faut ne pas être pris de vitesse par la tactique de Tsipras qui consistait à se faire donner un blanc-seing, une majorité absolue, en profitant de l'image de résistant (en carton pâte) et avant que les résultats désastreux de sa désastreuse politique ne se fasse sentir.

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