Nous sommes à la fin d'un cycle de quarante ans, le système se fissure de partout sous le poids de ses propres contradictions et aveuglements - comme naguère l'URSS.

Le vote grec est une étape essentielle dans son effondrement sur lui-même.

Mais il faudra du temps encore pour qu'on s'en aperçoive. Comme ce fut le cas pour l'URSS : Andropov arrive au pouvoir en 1982...

En attendant, les partisans du statu quo - politiques, médias et pseudo intellectuels systémiques communiant dans l'eurolâtrie, le libre-échangisme et le néolibéralisme - feront tout pour ne pas voir, pour que les peuples ne voient pas, pour nier la réalité, pour se convaincre que tout peut continuer... mais la mèche lente a bel et bien été allumée à Athènes.