Comme d'habitude, l'ami Panaghiotis, qui tient l'indispensable blog greekcrisis.fr et moi sommes en parfaite communion d'esprit !

Je le savais parce que nous en avons causé depuis des mois et que nous appelions l'un et l'autre de nos voeux cette alliance des patriotes des deux rives depuis longtemps, parce que lundi lundi, au téléphone, nous étions aussi satisfaits l'un que l'autre de cette alliance, la seule qui ne signifiait pas capitulation et collaboration avec la junte germano-européenne, entre Syriza, la seule qui excluait l'entrée de collabos au Gouvernement, celle de Syriza et des Grecs indépendants.

Il faut être français et croire encore qu'il y a une feuille de papier à cigarette entre les collabos de l'UMP, du PS, du MODEM ou de l'UDI, pour ne pas comprendre que cette alliance de salut public s'imposait. Si seulement le Front de gauche avait le courage de s'en aviser, si seulement les souverainistes de droite de l'arc démocratique avaient cette même lucidité, alors la vie politique française pourrait se réorganiser sur d'autres bases que l'ambiguïté actuelle de faux adversaires tous d'accord sur la politique dictée par Berlin et mise en musique à Bruxelles.

C'est en outre le seul moyen pour éviter l'inexorable ascension du Front national.

Alors voilà, si vous voulez sortir des clichés de la Propagandastaffel des Couturier, Guetta, Quatremer, Leparmentier et autres choristes du cantique à Tina dont Margareth Thatcher a écrit, voici tantôt 35 ans, et autres oligarques eurolâtres pour qui la démocratie se résume au choix du mieux habillés qui dirigera la politique sur laquelle les peuples n'ont aucune prise, il faut lire cet article de Panaghiotis Grigoriou.