ce jour-là, au lendemain des élections législatives grecques, je serai en effet l'invité de Jean Lebrun, à La Marche de l'histoire, pour parler de la Grèce, entre intégration à la CEE et entrée dans l'euro.

A propos de ces élections, le dernier sondage met Syriza 8% devant la droite, l'écart maximum observé, à ma connaissance, depuis le début de la campagne : 33,5% contre 25,5% (en Crète, selon une étude de l'Université de l'île, il atteindrait... 19,5 % !).

L'opinion serait-elle en train de cristalliser et la trouille sur laquelle Merkel, Schaüble, Juncker, Moscovici, etc., et leurs courroies de transmission sur place - pour ne pas dire collabos - font campagne en train de produire un sursaut national ? Il convient de rester prudent, mais il est vrai que tous les sondages semblent, depuis dix jours, montrer un accroissement de l'écart au profit de Syriza en cette fin de campagne.

Potami, la dernière ruse du système pour compenser la déconfiture socialiste serait à 7 %, les néonazis d'Aube dorée, création de la politique euro-allemande à 6% ; le KKE qui refuse toute alliance à 5,5 % ; les camarades PASOK du PS français qui aura le même sort sont à 5 % (43,94% en 2009) ; et les Grecs indépendants, souverainistes de droite qui pourraient fournir à Syriza l'appoint nécessaire pour gouverner à 3,5% (le seuil pour avoir des députés est à 3).