Deux néonazis d'Aube dorée votent, au Parlement grec, pour le candidat à la présidence de la République de Merkel-Juncker-Samaras et donc pour éviter des législatives que la gauche dite radicale est en position de gagner. Des élections que craignent Juncker, Moscovici et Schaüble, de moins en moins soucieux des apparences démocratiques, de telle sorte qu'ils ont multiplié les ingérences et les menaces pour tenter de contraindre le peuple grec à ratifier les choix qu'ils ont faits à sa place.

Aube dorée manipulée, instrumentalisée par le gouvernement de collaboration avec Merkel et l'UE droite/socialistes, on le savait depuis la révélation des conversations téléphoniques entre le cabinet du Premier ministre et les néonazis, et des instructions donnés par celui-là à ceux-ci. Mais maintenant les choses deviennent claires.

Restent que, au deuxième tour, le candidat du système, de Merkel, de Juncker et de Moscovici, soutenu par deux néonazis, n'a recueilli que 168 voix, soit 13 de plus que la majorité ordinaire du gouvernement, 8 de plus qu'au premier tour mais 12 de moins que ce qu'il faudra au troisième pour éviter la dissolution.

Ca va être dur : il va falloir draguer plus de néonazis et sortir plus de biffetons que ceux qu'on a proposés récemment à un député de la droite souverainiste.