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mercredi 10 décembre 2014

Victoire de Nikos Romanos

Voici quelques jours, je consacrais plusieurs posts à Nikos Romanos et à sa grève de la faim pour obtenir le droit d'étudier.

Et voici, que sur sur mon fil d'info Facebook tombe ce statut de Stathis Kouvelakis, professeur en philosophie politique au King's College de Londres :

"Victoire pour Nikos Romanos, qui arrête sa grève de la faim ! Le parlement grec a voté à l'unanimité un amendement qui autorise les détenus à suivre une formation munis d'un bracelet électronique et lève les restrictions existantes. Le recul du gouvernement est un camouflet pour la politique de la poigne de fer et une victoire du combat pour la dignité et la résistance que Nikos Romanos a su, au sens fort, incarner en exposant son corps nu face au revanchisme meurtrier de l'Etat autoritaire."

Par son courage et sa détermination, par le mouvement de solidarité qu'il a suscité et qui a jeté des milliers de Grecs dans les rues, un "gamin" a donc fait reculer l'Etat policier qui s'affirme, en Grèce, depuis que l'Europe à direction allemande a imposé l'écorchage en règle du peuple grec.

Une leçon pour nous tous ! Un espoir de plus, une lumière dans les ténèbres germanoo-européennes qui enveloppent les peuples européens, alors que se profilent en Grèce, la possibilité d'élections prochaines qui pourraient bien bouleverser les Merkel, Hollande et autres Juncker dans leurs plans de destruction de l'Etat social et de réduction de la démocratie à des scrutins vide de sens et d'enjeux.

Jospin recasé

Je suis soulagé !

J'avais peur qu'il ne trouve pas de place en maison de retraite.

Et puis c'est vrai que ses compétences en droit constitutionnel sont tellement éclatantes.

Il y a des pays, qui, sans être des démocraties exemplaires, exigent des compétences juridiques, des titres, une expérience dans les métiers juridiques pour être nommé dans l'instance équivalente au Conseil constitutionnel.

Il y a des pays, qui, sans être des démocraties exemplaires, remettent la nomination des juges constitutionnels non à des responsables politiques, afin qu'ils puisent assurer une paisible retraite, bien payée, à leurs copains nomenklaturistes démonétisés - éventuellement après avoir perdu, de manière honteuse, devant l'extrême droite une élection présidentielle - mais au Parlement, en imposant une large majorité qualifiée afin que cette nomination soit faite sur la compétence et non sur l'appartenance partisane.