Un très grand écrivain est mort cette nuit à Athènes. 83 ans, assassiné chez lui, Ménis Koumandareas.

Lisez La Verrerie, Le Maillot n°9, La femme du métro ou surtout Le Beau Capitaine, mon préféré... Lisez tout, c'était un très grand.

Une victime aussi de la déstructuration de la société grecque, naguère si sûre, et où les politiques de l'Europe allemande ne cessent depuis quatre ans de faire croître, de conserve, l'insécurité sociale et la criminalité.

Anghélopoulos était mort parce que l'Europe a détruit le système de santé grecque et que l'ambulance n'était pas arrivée à temps, Koumandareas meurt parce que l'Europe rend la société grecque criminogène.

L'Europe tue ! Et pas que des anonymes ou des gamins en grève de la faim.