Gattaz recommande la création d'un SMIC jeunes, après que le "socialiste" Pascal lamy a fait la semaine dernière l'éloge des salaires de misère. Gattaz et Lamy ne font que recommander à nos "socialistes" de suivre la glorieuse voie de leurs camarades grecs.

Car, sous la schlag de Merkel et la houlette des nains de Bruxelles, les "socialistes" grecs ont réduit le salaire minimum du tiers (il s’établit, depuis le début 2012, à 586 euros brut, montant gelé au moins jusqu’en 2016) et établi un Smic pour les moins de vingt-cinq ans à 510 euros.

En même temps, les "socialistes" grecs ont pris des mesures de "flexibilisation" que réclament pour la France les nains de Bruxelles, Merkel et Gattaz : allongement les périodes d’essai, fin de toute "entrave" aux licenciements, possibilité pour les patrons de conclure des accords salariaux en dessous du niveau des conventions collectives, puis de dénoncer celles-ci unilatéralement ou même, en cas de difficultés de l’entreprise, liberté de modifier les contrats de travail, y compris sur les salaires et la durée, sans voie de recours pour les salariés....

Grâce à l'Europe et à Merkel, les "socialistes" grecs ont aussi institué la règle qui veut que, si les syndicats ne parviennent pas à un accord sur le renouvellement des contrats collectifs, le patronat peut imposer, unilatéralement et sans recours, le salaire minimum, voire une rémunération inférieure pour des chômeurs de longue durée.

Aujourd'hui, en Grèce, grâce à l'Europe et aux "socialistes", il n'y a plus de droit social, certains supermarchés soustraient du temps de travail des caissières (donc de leur salaire) le temps où elle n'ont pas de client, le SMIC a en réalité disparu et certains patrons offrent désormais pour toute rémunération le gîte et le couvert...

Ce qu'a réinventé l'Europe, avec la complicité des "socialistes" grecs, c'est l'esclavage. Et lorsque les Français comprendront que l'Europe ne peut être ni réorientée ni réformée parce qu'elle a justement été conçue et construite pour faire avaler aux peuples - sous prétexte d'une "belle idée" - tout ce à quoi ils n'auraient jamais consentis si l'Europe n'avait pas réduit la démocratie à un concours de beauté entre ceux qui se chamaillent pour conduire la politique définie à Berlin et à Bruxelles, on aura fait un grand pas.

Gattaz le rêve, l'Europe et Merkel l'imposent, les "socialistes" le font !

Sinon... il semble que, ce jour, d'après une dépêche AFP, "de nombreux députés socialistes "atterrés" par les annonces de Valls"...

Et alors, il s'attendaient à quoi les députés "socialistes" ? A la descente sur terre du petit Jésus soviétique ? Ils sont d'un carcan, ils nous ont mis dans un carcan, ce carcan a pour nom l'euro, il a pour nom l'Europe et c'est Merkel qui en a la clé. Merkel devant laquelle Hollande a capitulé en faisant ratifier le traité signé par Sarkozy et qu'il s'était engagé devant le peuple à renégocier, Merkel dont tous nos ministres sont allés lécher les pompes, dès leur entrée en fonction, en espérant d'elle une faveur.

Mais c'est Nein ; un carcan on le brise ou on y crève.