En politique on a toujours le choix entre l'inflexibilité et la pusillanimité, le courage et la pleutrerie, la résistance et la capitulation, la fidélité à ceux qu'on prétend représenter et la trahison.

Ici et maintenant, dans ces temps de médiocrité et de renoncement qui me font si souvent penser aux années 1930 et 1940, lorsque je regarde le théâtre d'ombres qu'est devenue la vie politique, on va assister au spectacle minable et pathétique des petits hommes de la seconde catégorie, les pusillanimes, les pleutres, les capitulards et les traîtres, se bousculant pour encenser celui de la première catégorie qui vient de disparaître.

Eternelle histoire, toujours recommencée, de l'hommage de la turpitudo (le déshonneur) à la virtu (le courage latin, non à la vertu chrétienne).