Visite, hier, de Masculin/Masculin au Musée d'Orsay. C'est superbe ! Séduit par Gustave Moreau qui n'était, pour moi, guère plus qu'un nom. Vu pour la première fois un Brecker "en vrai", culbuté avec des Pierre et Gilles (notamment les trois footballeurs du "Vive la France") qui sont décidément des "très grands". Quatre grands Bacon - toujours génial - même s'ils sont assez mal présentés, un Hockney...

L'incroyablement lascif Faune Barberini, et d'impeccables classiques à la bite masquée pas un bout d'étoffe ou de lanière, Flandin et Matisse, on est dans les valeurs sûres...

Séduit par le Portrait d'un boxeur Acadien de Marsden Hartley (1940 – Chicago).

De belles découvertes comme Les Baigneurs du Tibre de Georges Paul Leroux, les Garçons se baignant (Pécs – 1911) de Vilmos Perlrott Csaba (1880-1955), l' Arch of Hysteria (bronze doré, 1993) de Louise Bourgeois, Angel Zàrraga et son Ex-Voto de St Sébastien (1910 - Mexico), Jean Broc avec La Mort de Hyacinthe (1801 – Poitiers)

Quelques surprises : involontairement drôles comme le Fléau (1901) d'Henri-Camille Danger qui fait penser à un improbable Hulk, ou, volontairement, Would-Be Martyr and 72 Viergins (2008) de David La Chapelle, deux Axel Courmes que je ne connaissais pas...

Juste un petit regret sur le manque d'audace des dernières salles consacrées à l'érotisation homosexuelle : à part quelques Cocteau et pas les plus chauds, on est dans une euphémisation un peu coincée. Les deux Mapplethorpe qui se trouvent dans deux autres salles sont très sages et assez peu représentatifs de l'oeuvre et puis, quand même, ne pas mettre ne serait-ce qu'un seul Tom of Finland...

On trouve ici la totalité des oeuvres exposées.