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vendredi 1 novembre 2013

La Grèce fantôme

Aujourd'hui, dans son blog d'utilité publique, Panagiotis Grigoriou rend compte d'un colloque sur l'euro, organisé à Pescara. Comme d'habitude, la lecture de ce blog est indispensable, et, si le pouvez, merci de le soutenir de vos dons afin qu'il puisse continuer à nous donner, sur la situation grecque, les informations que les médias officiels taisent ou déforment.

Pour comprendre le mécanisme infernal de la tragédie grecque depuis 2009 et mesurer l'étendue du désastre, il faut aussi lire la sélection de ses chroniques que Panagiotis vient de publier chez Fayard :

France (Pravda) Inter

Bourlanges, Reynié, Dickinson pour parler d'Europe hier soir au "téléphone sonne" pendant que je préparais mes joues de porc à l'orange et ma tarte tatin : la Pravda, à côté de France Inter, c'était pluraliste, et la Propagandastaffel aurait fait et petit genre.

Eternels mensonges sur la Grèce, arguments éculés pour défendre l'euro - c'est l'euro ou le désastre... on se serait cru revenu lors de la campagne sur le référendum constitutionnel.

Juste, cette petite nomenklatura hors sol devrait se rappeler les résultats de sa propagande éhontée d'alors. Ecouter les gens excédés et parfaitement lucides qui essayaient de les ramener à la réalité, ça ils en sont définitivement incapables.

En attendant, l'euro nous étouffe chaque jour un peu plus, nous, après la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie... Faute d'écouter le peuple et de lire Jacques Sapir, les nomenklaturistes de France Pravda Inter, pourraient prêter l'oreille au patronat - ça, ils en ont l'habitude. Ainsi le jour même où ils nous débitait une fois de plus leurs salades avariées, celui de Tilly-Sabco mettait la fermeture de sa filière volailles au compte du taux de change de l'euro et de la politique européenne en la matière, comme la fermeture de ceux de Doux est due à l'utilisation par les abattoirs allemands des semi-esclaves de l'Europe de l'Est.