Aujourd'hui, mon ami Facebook Michel Koutouzis, coauteur de ''Crime Trafics & Réseaux Géopolitique de l'Économie Parallèle'' (Ellipses), posait sur ce réseau social quelques questions (im)pertinentes sur l'expulsion d'hier, vers le Kosovo, d'une jeune fille scolarisée en France.

"Combien de mafieux kosovares a pu arrêter notre ministre de l'intérieur ?

Combien de trafiquants kosovares ont été éliminés de la vie sociale, politique et économique au Kosovo, toujours occupé, "éduqué" et "réformé" par nos forces sur place ?

Combien de ministres, dont leur implication au trafic de drogues est largement connue, ont été inquiétés ?

Combien de réseaux kosovares ont été démantelés à travers l'Europe ?

Facile de se prendre aux familles qui essaient de fuir l'enfer de ce "pays" que nous avons créé de toutes pièces..."

J'y ajouterai juste celles-ci, puisque, effectivement, l'OTAN et l'Union européenne peuvent s'enorgueillir justement d'avoir créé et, pour la seconde, de financer largement le premier Etat mafieux d'Europe (dont la très respectable Mme Merkel - grande moralisatrice de Grecs corrompus - ne rechigna pas, naguère, à serrer la main du très multi-criminel "Premier ministre" Thaçi) :

Combien le tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie a-t-il condamné de criminels contre l'humanité, de criminels de guerre et de trafiquants d'organes siégeant au gouvernement kosovare ?

Combien a-t-on démantelé de ces réseaux kosovares, protégés par ledit gouvernement et régnant sur une partie importante de la prostitution en Europe occidentale, de trafic de femmes et d'enfants, destinés à l'esclavage sexuel après avoir été dûment dressés ?

Combien a-t-on recherché et puni de criminels kosovares qui ont persécuté comme "collaborateurs" des Serbes les Roms ou les Goranis (Macédoniens islamisés) du Kosovo, depuis l'indépendance sous le patronage éclairé et humanitaire de l'OTAN-UE, et ne leur ont laissé d'autre choix que la fuite ?

J'espère en tout cas que la presse française (qui fut si dithyrambique à l'égard de la politique de la canonnière humanitaire au Kosovo et qui est si discrète sur les résultats de la brillante politique américano-germanique qui a imposé l'indépendance de fait de cet Etat mafieux, contre tous les principes du droit international et en violation flagrante des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU) va se faire un honneur de nous informer du destin de cette jeune Rom expulsée par le ministre SOCIALISTE de l'Intérieur vers l'Etat mafieux du Kosovo, ce paradis sous protection et financement européens. Qui sait, grâce à M. Valls, peut-être cette jeune fille sera-t-elle prise en mains, "éduquée" et renvoyée... sur un trottoir français ?!