Christine Lagarde se félicitait dimanche soir d «une solution pérenne dans l’intérêt de l’économie chypriote", dictée comme toujours par Merkel et Schaüble. D'habitude, les solutions pérennes de l'eurogroupe et du FMI durent dans les quinze jours.

Mais cette fois il y a un hic. Un petit peuple irréductible qui a mené une longue lutte contre le colonialisme anglais et l'impérialisme turc ne s'est pas couché devant les banksters de Berlin et de Bruxelles. La solution pérenne n'aura pas passé les 72 heures.

Bonne nouvelle, qui annonce peut-être enfin, avec l'arrivée du printemps, l'implosion de cet euro qui étouffe notre économie et celles de l'Europe du Sud depuis Maastricht.

Quand est-ce que les peuples d'Europe, comme l'Argentine autrefois, comme l'Islande hier, comme Chypre aujourd'hui vont-ils balayer cette nomenklatura incompétente, inconsciente et cruelle qui nous mène à l'abattoir ?