Le vote italien d'aujourd'hui est avant tout un vote de rejet de l'euro et de l'Europe des Banksters et des Nomenklaturas. Comme d'habitude, on discréditera Beppe Grillo comme populiste, puisque ces Nomenklaturas ont décrété que tous ceux qui sont contre l'Europe ultralibérale qu'on nous a imposée depuis 30 ans le sont. Le vote Grillo est en fait un vote de gauche qui refuse de choisir entre une fausse gauche sociale-libérale à la Hollandréou, la vraie droite baptisée centre du bankster Monti, ex Goldman Sachs, candidat de Berlin et de Bruxelles, crédité de 7 à 9%, et une droite Berlusconi-fascistes recyclés-Ligue du Nord, de plus en plus nationaliste et anti-européenne elle aussi. Le dynamitage de l'Etat social et du droit du travail imposé par Berlin et Bruxelles, comme en Grèce, a provoqué aujourd'hui en Italie une implosion du système politique que nous verrons bientôt en France. Comme en Grèce, la fausse gauche qui refuse de voir qu'il faut sortir de l'euro pour sortir de l'étau libéral ne peut que s'allier avec la droite austéritaire si elle veut gouverner.