Commentaire sur Facebook d'un lecteur, à l'époque anonyme, devenu un ami : "A lire d'urgence. Ceci dit, pour le faire de temps à autre la relecture est toujours source de bonheur et de force."

Et celui de mon éditeur, H&O :"Le roman d'Olivier Delorme "La Quatrième Révélation" est un marqueur dans l'histoire de H&O. Pas seulement parce que c'était, très symboliquement, notre 100e ouvrage publié, mais aussi parce qu'il reflétait parfaitement nos ambitions littéraires. Il reste très cher à mon cœur. Il est désormais disponible au format Kindle. Donc, joie."

J'ajouterai juste qu'en ces temps où, de nouveau, l'homophobie montre son mufle et son front de taureau (hier encore avec M. David D.), chaque jour, dans l'hémicycle de la représentation nationale, ce roman a été pour moi à la fois source d'intense jubilation - lorsque mon juge Bergeret déterrait à travers des manuscrits en caractères phalliques, les racines judéo-chrétiennes de la haine de soi, de la haine de la jouissance, et de la haine de ceux qui "couchent avec des hommes comme on couche avec des femmes", qui concentre toutes les haines sur lesquelles sont bâties les totalitarismes monothéistes - en même temps que de souffrance lorsque j'écrivais sur les conséquences humaines de cette haine-là. Car ce livre est avant tout né du récit d'un meurtre homophobe, par un ami dont le "mari", avocat, défendait la famille de la victime.