Voilà trois ans maintenant que ceux qui prétendent l'aider détruisent systématiquement ce pays qu'a étouffé l'euro, sa société, son patrimoine historique et écologique, son droit du travail, sa protection sociale, qu'on réduit son peuple au chômage, à la précarité, à la misère, à la faim, au suicide, qu'on contraint les gens qui travaillent encore ou qui avaient une retraite après une vie de travail, à survivre avec 400 euros... et l'oligarchie libéralo-européiste responsable de ce désastre prétend, pour la énième fois, avoir réglé la question avec des faux-semblants.

Mais comme d'habitude, les mesures prises ne régleront rien, parce que c'est trop peu et trop tard, parce que le cercle vicieux de la récession et de la paupérisation que la Troïka a mis en place fera inexorablement augmenter de nouveau la dette indue qu'on prétend réduire.

Que ceux-là se méfient car, j'en suis persuadé, c'est Helmut Schmidt qui a raison, en disant, il y a quelques jours, que les peuples européens sont tout près d'une révolution contre cette Nomenklatura qui a tué la démocratie réelle au nom de l'Europe, et imposé ces politiques liberticides et imbéciles qui nous conduisent à la catastrophe.