Il est inutile de parler de lutte contre le chômage ou "la crise", et il sera bientôt inutile de parler de démocratie si on ne modifie pas, au minimum, le fonctionnement de la BCE (rachat direct de la dette des Etats, fabrication de monnaie, dévaluation, inflation).

Mais le temps où ces mesures auraient peut-être suffi est sans doute déjà révolu : notre situation est exactement celle des pays du bloc-or après la crise de 1929 et cette zone a fini par éclater lorsqu'on a fini par se rendre compte qu'elle n'était plus tenable et ne faisait qu'aggraver, par sa rigidité, les effets de la crise déclenchée par le capitalisme américain dérégulé.

L'euro est une cocotte-minute sans soupape et le traité scélérat Merkel-Sarkhollande augmente le feu sous la cocotte-minute ; au lieu de remédier aux tares du traité de Maastricht, il les accuse.

Tout cela finira mal, très mal, si on ne sort pas au plus vite de cette logique explosive et mortifère.