La politique sans issue imposée aux Grecs par Merkel et la Troïka, mise en oeuvre par la Nomenklatura corrompue qui l'a emporté aux dernières élections grâce à une campagne de trouille et après de scandaleuses ingérences allemandes est un cas d'école de stratégie du choc (il FAUT lire le livre publié sous ce titre par Naomi Klein) d'une brutalité inconnue dans un pays de l'UE.

La Grèce est le laboratoire néolibéral européen du démontage de l'Etat social qui nous guette tous - au nom de la défense de l'Europe - et que le traité scélérat Merkel-Sarkhollande rendra plus inévitable en imposant pour l'éternité des politiques récessionnistes qui ne font qu'aggraver les maux qu'elles prétendent soigner. Les mêmes qui ont amené Hitler au pouvoir en 1933 et font les choux gras de l'extrême droite grecque depuis deux ans.

Aujourd'hui nous sommes tous grecs et les Grecs, comme les Espagnols hier, ou les Portugais il y a peu, se battent pour Nous.